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Les exportateurs se préparent pour la prochaine loi de Finances

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Ils ont exposé leurs attentes, suggestions et recommandations

Encouragement de l’investissement, création d’emploi, soutien social et équité fiscale… autant d’axes qui ont été abordés lors de la récente rencontre de la communauté des exportateurs organisée par la commission fiscalité, relevant du pôle compétitivité de l’Asmex. Cette rencontre a été une occasion pour décortiquer les mesures relatives au secteur adoptées par la loi de Finances. Les participants ont ainsi passé en revue les nouvelles dispositions et leur implication sur leur activité. Ils ont également exposé leurs attentes, suggestions et recommandations pour la prochaine loi de Finances.

L’objectif étant de tracer les contours d’un débat constructif qui permettrait à l’Asmex de remplir son rôle de force de proposition pour le développement de l’économie nationale par l’export. «Les exportateurs sont conscients que la préparation de la loi de Finances nécessite une implication en amont et un travail de fond avec des études statistiques et des benchmarks avec d’autres pays qui ont réussi à développer leurs exportations de manière significative ces dernières décennies. Cette rencontre est la première d’une série de séances de travail qui seront menées lors des prochains moins pour préparer nos recommandations pour 2021», peut-on relever de Fatiha Kobbi, présidente de la Commission fiscalité au sein de l’Asmex.

Il est à rappeler que l’Association marocaine des exportateurs avait exprimé son mécontentement quant aux dispositions contenues dans le projet de loi de Finances. L’Asmex avait appelé à des mesures visant le développement de l’assiette des exportateurs et des outils de soutien à l’export. A signaler que la mouture finale de la loi de Finances 2020 a tranché pour la suppression de l’exonération de 5 ans en matière de l’Impôt sur les sociétés (IS) pour les nouvelles entreprises exportatrices, concernant leur chiffre d’affaires réalisé à l’export ainsi que pour l’adoption du barème progressif pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020 avec toutefois la fixation d’un taux à 20% pour la tranche dont le montant du bénéfice net est supérieur à 1 million de dirhams.

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