Economie

    Les Grecs sont de nouveau dans la rue pour protester contre l’austérité : Certains pays réclament une solution plus agressive en Grèce

    Plusieurs pays de la zone euro sont prêts à s’engager sur la voie d’une solution plus «agressive» pour réduire la dette grecque, en revoyant à la hausse le volume total de la contribution du secteur privé, si besoin en revenant sur son caractère volontaire, ont indiqué jeudi plusieurs sources de haut rang au sein de la zone euro. «Certains pays travaillent sur des scénarios très agressifs», a dit l’une des sources. «Soyons sérieux, tout le monde sait que lorsque l’on demande une décote de 50%, comme le fait l’Allemagne, ce n’est pas une décision volontaire», a-t-elle ajouté. Deux autres sources au fait des préparatifs en cours des réunions des ministres des finances et des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro ont confirmé ces informations. «En juillet, nous avions une contribution de 50 milliards d’euros associée à une décote de 21%. La question est: Que fait-on maintenant que nous n’avons pas réussi à recueillir la participation minimale de 90% (des banques exposées) que nous espérions et que les conditions de marché se sont détériorées ? Eh bien, certains pays répondent à cette question en disant que nous devrions avoir un niveau de participation du secteur privé bien plus important, quel que soit le souhait des banques», a dit l’une de ces sources. Les Grecs sont de nouveau dans la rue pour protester contre l’austérité, et comme mercredi, des violences se multiplient en marge du cortège. Des policiers grecs ont tiré des gaz lacrymogènes pour repousser des groupes de jeunes qui les bombardaient de pierres et de cocktails Molotov devant le Parlement dans le centre d’Athènes paralysée par une grève générale de 48 heures. Les Grecs protestent contre un projet de loi d’austérité très décrié soumis à un vote définitif au Parlement dans la soirée. Selon la presse grecque, la Commission européenne et le FMI ont des divergences sur la capacité de la Grèce à faire face lors des prochaines semaines. Les négociations entre Européens portent actuellement sur la capacité de prêt du FESF, le Fonds de secours de la zone euro. De nombreuses rumeurs sur le montant de son nécessaire renforcement devraient continuer à circuler sur les marchés ces deux prochains jours, avant le sommet du 23 octobre, accentuant la nervosité des Bourses jusqu’à vendredi. Elles ont toutes ouvert en net repli ce jeudi. Par ailleurs, les pays membres de l’Union européenne estiment qu’il faudra de 90 à 100 milliards d’euros pour recapitaliser leurs banques, ont déclaré jeudi des sources bancaires et de l’UE. «Le montant a été discuté par les Etats membres; il est à présent acceptable pour tout le monde», a dit à Reuters une source de l’UE. «Le montant pourrait dépasser 90 milliards d’euros», a précisé une source bancaire.

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