Economie

Les moteurs de recherche

C’est le passage presque obligé pour tout internaute pour se situer dans les milliards de pages qui fleurissent sur le web. Tous les propriétaires de moteurs de recherches le savent. Et nombreux sont parmi eux aujourd’hui qui cherchent à se partager un marché vaste qui concerne des millions d’internautes.
Objectif : rentabiliser au maximum l’audience spectaculaire de ces plate-formes. Au coeur de la bataille engagé, plusieurs sociétés s’investissent dans le développement de nouvelles technologies de recherche. Ainsi, la jeune société informatique américaine InQuira vient de présenter un logiciel de recherche sur Internet en langage naturel, destiné à aider les entreprises à mieux répondre aux demandes de leurs clients.
La technologie InQuira permet aux internautes de poser des questions sur les sites web de sociétés en utilisant des phrases complètes, comme ils le feraient en face d’un être humain, et non plus par mots-clefs. Le logiciel a été conçu pour analyser les mots et les constructions grammaticales employées afin de pouvoir répondre aux questions inhabituelles ou qui n’ont jamais été posées auparavant, à la différence du pionnier sur ce marché, Ask Jeeves,qui utilise une base de données de constructions déjà employées. Certains des clients d’InQuira ont rapporté des taux de réussite de l’ordre de 85% sur les requêtes exprimées. Mais la bataille ne se limite pas au progrès scientifique. Elle s’étend également au volet marketing. Et les moteurs de recherches ont engagé une course effrénée pour drainer de nouveaux annonceurs.
Cette semaine, le moteur de recherche américain Google a annoncé mercredi l’ouverture d’une filiale en France destinée à accueillir sa régie publicitaire dans ce pays. Aux Etats-Unis, les recettes publicitaires représentent plus de la moitié du chiffre d’affaires de Google, selon lui. Google France, qui démarre avec une équipe réduite d’une demi-douzaine de personnes, sera rentable dans 3 mois, a-t-il assuré. Le moteur de recherche offrait déjà depuis septembre aux annonceurs français la possibilité de publier des messages au format texte sur ses pages mais cette phase de test avait été confiée au leader mondial de la publicité sur Internet, l’américain DoubleClick. Fort de ses 51,4% de parts de marché parmi les moteurs de recherche en France (selon le palmarès Xiti du mois de mai), Google compte d’ores et déjà Renault, Peugeot, Voyages-SNCF, Kelkoo, Sofinco, AVIS, AXA ou DHL parmi ses annonceurs. « Plus de la moitié des 150 millions de requêtes quotidiennes sur Google sont traitées hors des Etats-Unis », a fait valoir Franck Poisson, nouveau directeur commercial de Google France. L’intérêt des annonceurs français est vif, selon lui. Et il y a vraiment de quoi être intéressé.

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