Economie

Les PME-PMI attendent leur marché

Le constat fait l’unanimité chez les professionnels. La création d’un second marché est une nécessité pour faciliter l’accès des PME-PMI au marché financier. En principe, le projet devait voir le jour depuis une année. Annoncé avec fracas par M. Fatahallah Oualalou, ministre de l’Economie et des Finances, le dossier a fini aux oubliettes. Pour l’heure, silence radio. Toutefois, nombreux sont les opérateurs qui misent toujours sur l’effectivité du second compartiment pour relancer le marché financier. De quoi s’agirait-il concrètement ? Sans pour autant engager obligatoirement les petites entreprises dans la voie de leur inscription à la cote officielle du premier marché, ce qui serait synonyme pour elles de contraintes réglementaires trop fortes et de coûts essentiels d’introduction élevés, l’idée majeure pour la création du second marché est celle de la simplification des procédures d’admission à la cote, sans passer outre les exigences d’information et de sécurité pour les investisseurs potentiels. Toutefois, la création du second marché s’inscrit dans une logique économique bien précise qui permet de distinguer entre des arguments d’ordre macro –économique et ceux d’ordre micro-économique . Le second marché correspond à la reconnaissance du rôle essentiel des entreprises moyennes dans le développement économique. Leur dynamisme est désormais une source appréciable d’emplois. Leurs besoins en capitaux sont croissants, selon l’évolution de leur taille. Cependant, il est crucial de les affranchir de leur dépendance, aussi forte que traditionnelle, à l’égard des banques, du moins si l’on en juge par l’endettement de certaines entreprises. En effet, le financement des immobilisations par crédit bancaire conduit à une création monétaire excessive qui place l’économie dans un régime d’économie d’endettement dont le revers inflationniste est considérable. Pour dépasser cette conjoncture et redonner de l’efficacité à la politique monétaire et au système financier, il est primordial d’encourager le financement des PME par le marché financier. Ce dernier leur procurera des capitaux permanents qui leur font défaut pour renforcer leur structure financière. Au niveau micro-économique, il est évident que des entreprises moyennes, parvenues à un certain degré de développement, ont besoin d’avoir une valorisation pour le marché de leurs actions dans le double but d’assurer la fluidité de leur actionnariat et de créer les conditions de leur pérennité en facilitant les transactions.

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