Aussi, organisé, en faveur de sa clientèle des différentes régions du Royaume, cette étape vient après une série de rendez-vous déjà organisés à Marrakech, Agadir, Fès et Rabat sur diverses thématiques, notamment l’export et la fiscalité. Ainsi, tenu lundi 5 octobre courant en partenariat avec la Société d’investissement énergétique (SIE), le séminaire a eu pour thème «l’efficacité énergétique, vecteur de croissance et de compétitivité».
Par ailleurs, ce séminaire a été animé par Hassan Bertal, directeur général adjoint en charge du Marché de l’entreprise, Ahmed Baroudi, directeur général de la Société SIE, Pierre Baillargeon, expert international et vice-président d’une firme canadienne, Mounir Zraïdi, responsable distribution au sein de Maroc PME (ex-ANPME), Aziz Benyahya, responsable du Marché PME à Attijariwafa bank, et Saïd Mouline, directeur général de l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Il a, également, réuni plus d’une centaine d’entreprises à majorité PME industrielles, à la recherche de solutions innovantes pour réduire leur bilan énergétique. Cette rencontre avait pour but de sensibiliser ces PME à la nécessité d’optimiser la consommation énergétique dans un contexte économique marqué par une forte croissance de la demande en énergies et leur apporter l’accompagnement nécessaire pour s’engager dans un processus d’efficacité énergétique.
En ce sens, ouvrant la séance, M. Bertal a tenu à souligner l’importance de l’efficacité énergétique pour notre pays, signalant qu’elle occupe une place prioritaire dans le modèle de développement du Maroc qui devra faire face, d’ici très prochainement, à une demande croissante en énergie. «C’est à ce titre qu’une stratégie énergétique nationale a été déployée et matérialisée par un plan national des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et dont l’implémentation nécessite la mobilisation de tous les acteurs», a-t-il précisé.
Pour sa part, M. Baroudi a relevé que l’ambition du Maroc est de réduire de 12% la consommation énergétique du Maroc d’ici 2020 et de 15% d’ici 2030. «C’est sans doute l’un des secteurs pour lesquels le Maroc a besoin d’être novateur. Et pour cause, le Royaume, dépourvu de grandes ressources en hydrocarbures, est obligé d’importer afin de couvrir sa demande intérieure», a expliqué M. Baroudi.