Ce rendez-vous poursuivra l’ancrage de cette manifestation dans les grandes capitales du dialogue international, au service d’une Afrique plus influente, plus connectée et plus compétitive.
Diplomatie économique : L’Ifrane Forum Diplomatic Series s’érige comme étant une plateforme d’échange pour renforcer les synergies diplomatiques africaines afin de connecter les ambitions continentales aux opportunités mondiales.
Après Rabat et Bruxelles, c’est au tour de Londres d’accueillir la troisième édition de l’Ifran Forum Diplomatic Series. Ce rendez-vous prévu au quatrième trimestre de l’année poursuivra l’ancrage de cette manifestation dans les grandes capitales du dialogue international, au service d’une Afrique plus influente, plus connectée et plus compétitive. Le 30 mai dernier, des ambassadeurs et représentants de missions diplomatiques africaines accréditées auprès de la Belgique, de l’Union européenne et de l’OEACP se sont réunis à Bruxelles pour participer à la deuxième édition de l’Ifran Forum Diplomatic Series. Placée sous le thème « Renforcer les chaînes de valeur Afrique–Europe : rôle de la diplomatie », cette rencontre a permis d’engager une réflexion constructive pour renforcer la coopération et l’intégration équitable de l’Afrique dans l’économie mondiale. «Le thème de cette rencontre répond à un impératif urgent. L’Afrique ne peut plus se contenter d’être un simple fournisseur de matières premières ou un marché de consommation. Elle doit devenir un maillon stratégique des chaînes de valeur mondiales, un espace de transformation, d’innovation et de production», indique Khadija Idrissi Janati, présidente de l’Ifran Forum.
Et de poursuivre: «Bruxelles n’est pas un choix anodin. Elle incarne une Europe en dialogue, une Europe institutionnelle tournée vers son partenariat avec l’Afrique. C’est ici que se nouent, jour après jour, des décisions majeures pour l’avenir de nos échanges économiques, de nos partenariats commerciaux, de nos coopérations techniques et culturelles». La diaspora africaine a été au centre du débat comme un acteur clé de la diplomatie économique. Son rôle dans la création de passerelles économiques, culturelles et institutionnelles a été mis en avant, notamment sa capacité à favoriser les investissements, accélérer les transferts de technologies et impulser des projets culturels transcontinentaux. Véritable catalyseur d’innovation et de développement, la diaspora contribue ainsi à renforcer la résilience des chaînes de valeur et à promouvoir une croissance inclusive sur le continent.
Les échanges ont également permis d’identifier plusieurs axes d’action prioritaires. Tout d’abord, l’évaluation des accords en vigueur notamment les accords régionaux de libre-échange, l’Accord de Samoa et même la ZLECAf, tout en incitant le secteur privé à mieux tirer parti des opportunités en matière de facilitation des échanges et d’accès aux marchés africains. Ensuite, l’élaboration d’une stratégie panafricaine de diplomatie économique, concertée et alignée sur les priorités continentales, qui favoriserait le renforcement des communications diplomatiques entre les pays africains et européens afin de mieux faire comprendre les potentialités économiques respectives et initier des projets communs à fort impact.
Enfin, l’encouragement du partage d’expériences et les bonnes pratiques pour stimuler l’intégration des chaînes de valeur régionales et continentales.