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L’impact du capital-investissement : Le chiffre d’affaires des entreprises investies en hausse de 20% en 2024

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En 2024, le montant total des impôts et taxes collectés auprès des entreprises investies a enregistré une hausse de près de 250 MDH en comparaison avec les chiffres de 2023.

Rapport : Le capital-investissement s’affirme comme un levier stratégique pour la croissance des entreprises marocaines. Cette tendance est confirmée par l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) qui dans son dernier rapport d’impact observe une croissance à deux chiffres aussi bien en termes de chiffres d’affaires que d’effectifs.

 

L’impact du capital-investissement sur les entreprises investies n’est plus à démontrer. Des retombées significatives sont relevées aussi bien en chiffres d’affaires qu’en effectifs. C’est ce que confirme l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC) dans la 6ème édition de son rapport d’impact réalisé en collaboration avec Fidaroc Grant Thornton.
Cette étude approfondie, réalisée par la Commission études & statistiques de l’AMIC, démontre une dynamique de croissance malgré les défis économiques. «Ce rapport illustre de manière concrète comment le capital-investissement peut transformer en profondeur notre tissu économique. En accompagnant les entreprises dans leur structuration, leur croissance et leur ouverture à l’international, nous contribuons à bâtir une économie marocaine plus compétitive, inclusive et durable», affirme Hassan Laaziri, président de l’AMIC. Et d’ajouter : «Notre ambition est claire : faire émerger les champions nationaux de demain, en alliant performance financière, impact social réel et exemplarité environnementale». Se référant à l’étude, les entreprises investies ont enregistré pour l’année 2024 une croissance du chiffre d’affaires de 20,5% tandis que le taux de croissance du PIB national se situe à 3,8% en 2024. Le taux de croissance des effectifs est de 15% par rapport à la fin de l’année 2023.

Dans les détails, le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) figure en tête des performances sectorielles, enregistrant une croissance remarquable de 79% en 2024. Il est suivi du secteur de la santé, qui affiche une progression de 59%, talonné par le secteur des services, avec une augmentation de 9%. «Cette performance exceptionnelle du secteur des TIC souligne son dynamisme et son rôle de plus en plus important dans l’économie, indiquant une demande accrue et une confiance renforcée des investisseurs dans le soutien de l’innovation et des startups», commente l’AMIC dans son rapport. Et de poursuivre : «La forte croissance du secteur de la santé se confirme année après année depuis la réforme du système de santé et la généralisation de la couverture sociale». Pour ce qui est du secteur des services, il maintient, selon l’AMIC, une solide performance en matière d’emploi avec une progression des effectifs de 30%, confirmant ainsi sa position de principal employeur au Maroc. Le rapport place également le «capital-investissement» en tant qu’industrie créatrice de valeur et génératrice de revenus fiscaux. Se référant au rapport, le niveau d’EBITDA affiche un accroissement de 2,5 fois en valeur entre l’année d’entrée et l’année de la sortie des fonds. Ceci montre une création de valeur générée pendant la phase d’investissement.

Par ailleurs, la contribution fiscale des entreprises investies a affiché un net rebond entre l’année d’entrée et l’année de sortie du fonds. L’AMIC assure que sur près de 200 PME accompagnées entre 2000 et 2024 ayant communiqué leurs données fiscales dans le cadre de cette enquête, la contribution fiscale a augmenté de plus de 3 milliards de dirhams sur une durée de détention moyenne de 6 ans. En 2024, le montant total des impôts et taxes collectés auprès des entreprises investies a enregistré une hausse de près de 250 millions de dirhams en comparaison avec les chiffres de 2023.
L’AMIC observe également dans son rapport une amélioration de la gouvernance et une progression des pratiques ESG. Parmi les sociétés de gestion, 78 % affirment avoir des membres indépendants dans les comités d’investissement des fonds qu’elles gèrent. Ces membres représentent en moyenne 42 % de l’ensemble de ces comités.
Les entreprises investies affichent une amélioration significative par rapport aux critères ESG au niveau de leur gouvernance, leur impact environnemental et leur politique sociale.

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