Economie

Location Auto : ça roule pour les touristes !

© D.R

L’activité de location automobile est florissante au Maroc. Sa place dans le secteur touristique n’est plus à démontrer et quelques indicateurs quantifiables suffisent à le prouver. Ainsi, ce secteur compte quelques 800 loueurs (longue et courte durées), pour un parc global de 10.000 véhicules, toutes catégories confondues. Par ailleurs, en 2003, son chiffre d’affaires s’est élevé à 600 millions de dirhams, dont 250 réalisés en courte durée. En terme de transactions, ce sont pas moins de 300.000 locations qui ont été effectuées sur une année pleine, pour une durée moyenne de trois jours et demi.
C’est là une bonne performance, malgré quelques aléas conjoncturels, suite aux tristes événements du 16 mai dernier. Sur le terrain, les touristes s’adressent plus aux gros professionnels qu’aux petites entreprises de location. En effet, ces dernières parviennent rarement à attirer autant de clients étrangers face aux filiales des multinationales de la location qui, elles, négocient au niveau internationale des partenariats avec les Tours opérateurs. C’est ce qui explique que, contrairement aux petits loueurs, les grands se plaignent moins face aux problèmes rencontrés. Mais surtout, leur activité n’a jamais été vraiment menacée. Elle connaît même une donne importante et relativement nouvelle (du moins dans l’esprit des PME) qui est la location longue durée. Ceci étant, qui dit location de voitures, dit également celle des 4×4. Ces véhicules haut sur pattes sont de plus en plus courtisés pour leurs qualités et leur polyvalence, surtout quand on quitte la ville. Car, dans un pays comme le Maroc, situé à la croisée de deux continents et possédant un patrimoine historique, culturel et archéologique riche, le tourisme est conçu dans toute sa dimension géographique. D’où le recours des touristes aux moyens de transport terrestres, permettant une meilleure découverte des sites.
Cela va pour des régions un peu reculées telle que le Sud, qui connaît un engouement croissant; les voyagistes, comme les loueurs, font un tabac en matière de randonnées en 4×4. Mais, pour l’épanouissement de la location, il est impératif qu’elle soit encore plus réglementée, afin d’offrir un service de qualité et faire la chasse aux loueurs informels. Ces derniers, qui ont proliférés au cours de ces cinq dernières années, ne répondent pas toujours aux normes internationales. Car, la qualité du service ne tient pas au fait de posséder des véhicules neufs ou de pratiquer des tarifs bas, mais à d’autres paramètres tels que la diversifications des points des succursales ou encore le respect d’une charte de qualité.
C’est ce que pense et souhaite l’Association des Loueurs d’Automobiles Sans Chauffeur Au Maroc (ALASCAM), qui continue à militer pour une meilleure réglementation du métier de la location, et ce après avoir réussi en 2001 à l’assimiler juridiquement à une activité touristique proprement dite.

Related Articles

EconomieUne

Partenariat INRA–Syngenta : Des résultats prometteurs pour une agriculture durable

L’objectif ultime de ce partenariat est de contribuer à améliorer la productivité...

Economie

L’African Surveying Conférence tient ses promesses

Tenue pour la première fois en marge du 8ème congrès national de...

EconomieUne

Provinces du Sud : Laâyoune entame son Plan de mobilité urbaine durable

Ce Plan se veut comme un véritable outil d’aide à la décision...