Economie

Logistique, une dynamique en marche

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Depuis 2010, le Maroc a fait de la logistique une priorité stratégique. Ce chantier volontariste se veut une voie optimale vers la compétitivité. En effet, la logistique est un secteur déterminant qui appuie la convergence des stratégies sectorielles du Maroc. Entre Plan d’accélération industrielle, Plan énergétique et Plan Maroc Vert, la logistique se place en tant que plaque tournante du grand chantier économique marocain.

Pour accompagner les visions multisectorielles, le Maroc a mis sur les rails une stratégie dédiée à la logistique. Le but étant de mettre en place une offre diversifiée qui accentuera durablement le leadership du Maroc sur divers horizons et installera le Royaume comme porte continentale de la logistique. Sur le plan opérationnel, la stratégie vient réduire les coûts logistiques du Maroc par rapport au PIB. Elle contribue également au développement durable du Maroc à travers la réduction des émissions de CO2 liées au transport routier de marchandises.

A cinq ans près de sa mise en œuvre, la feuille de route nationale a été améliorée par la mise en place de plans d’actions sectoriels, renforçant ainsi le partenariat public-privé. Fixé à l’horizon 2020, ce dispositif vise la formation, l’amélioration des chaînes logistiques en import et export, la distribution ainsi que les matériaux de construction. En moins d’une année de l’approbation des plans d’actions sectoriels, le travail est déjà entrepris. Les outils publics qui veillent sur le déploiement de cette feuille de route, notamment l’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL), ont déjà procédé à la structuration de la logistique urbaine, au renforcement de l’offre de formation, à l’encouragement à l’externalisation et à l’amélioration du cadre organisationnel de l’exercice de certaines professions logistiques.

La vision logistique du Maroc a par ailleurs identifié des schémas régionaux de développement des zones logistiques. Ce volet progresse à une cadence soutenue couronnant ainsi le partenariat entre le gouvernement et les acteurs locaux concernés. Rabat, le Gharb, le Souss, Tanger et Fès illustrent clairement cette dynamique. A fin 2014, il a été identifié dans ces régions près de 2.7000 hectares, soit 82 % de la superficie globale du foncier à mobiliser à l’horizon 2030 (3.300 hectares). Aussi, d’importants investissements ont vu le jour donnant naissance aux premières tranches des zones logistiques.

Tel est le cas pour les zones logistiques de Zenata et MITA développées respectivement par la Société nationale des transports et de logistique (SNTL) et l’Office ational des chemins de fer (ONCF). Cette évolution insufflé aussi bien par le secteur public que privé a eu un impact positif sur l’offre immobilière logistique au Maroc.

Cette dernière a été multipliée par trois depuis 2010 dans la région du Grand Casablanca. L’offre a atteint en 2014 près de 600.000 mètres carrés d’entrepôts, réduisant de près de 25% les prix de location de l’immobilier logistique au profit des opérateurs du secteur.

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