Le bras de fer continue entre l’Office national des aéroports (ONDA) et l’Association des porteurs de bagages de l’aéroport Mohammed V, dans un communiqué rendu public en début de semaine. Cette dernière est montée cette semaine au créneau pour dénoncer les mesures annoncées par l’office pour l’organisation de ce métier dans les différentes plates-formes aéroportuaires du Royaume.
A l’origine de ce conflit, une missive de l’Office national des aéroports, en date du 21 septembre 2005 qui demande à l’ensemble des membres de l’association, dans le cadre de la charte organisant ce service aux passagers à l’aéroports Mohammed V, la résiliation de la convention n° 24 BID à partir de la fin du mois de décembre 2005. cette convention de trois années a, signalons-le, été signée en 1972, entre ces prestataires et l’OAC, l’ancêtre de l’ONDA.
D’autres actions ont également été annoncées : Tenue réglementaire et badge obligatoire. Une réorganisation que le management de l’office inscrit dans le cadre des actions entreprises pour l’amélioration de la qualité de service dans les aéroports. Cette série de mesures accompagnée d’un recrutement de 50 nouveaux porteurs, a provoqué des réticences de la part des anciens porteurs. A rappeler qu’au 31 juillet de cette année, il y avait officiellement 72 porteurs de bagages à l’aéroport Mohammed V de Casablanca.
Ceux-ci sont loin de se réjouir de ces mesures qu’ils apparentent à une grave violation des droits de l’Homme. Leur association explique en long et en large les conséquences d’une décision qui risque de priver une centaine de familles de leur gagne-pain.