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L’ONEE veut renforcer le réseau électrique dans les provinces du Sud

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Un appel d’offres a été lancé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) pour le développement du réseau électrique très haute tension (THT) au niveau des provinces du Sud.

Cet appel d’offres a pour objet d’arrêter le schéma optimal de développement à moyen et long termes du réseau du transport entre Agadir, Laâyoune et Dakhla, qui permet l’alimentation en énergie électrique de la région sud d’Agadir, et l’évacuation de tous les moyens de production existants et futurs dans les meilleures conditions. Il s’agit de déterminer les limites du réseau de transport programmé à l’horizon 2020 et les éventuels renforcement et dispositif de réglage, de compensation et de stabilisation de la tension à mettre en place pour l’évacuation des moyens de production dont la mise en service est programmée d’ici 2020.

Et également de déterminer la variante optimale technico-économique permettant d’augmenter la puissance transmissible du réseau au sud d’Agadir.

Selon cet appel d’offres, le réseau électrique sud du Maroc est caractérisé par des lignes de transport THT relativement longues, avec l’absence de moyens de production conventionnels (groupes synchrones) qui permettent d’assurer la stabilité de réseau. La quasi-totalité des moyens de production installés actuellement ou projetés dans le Sud sont des parcs éoliens à base de machines asynchrones doublement alimentées.

Des projets de parcs éoliens de puissance relativement importante sont prévus entre Laâyoune, Boujdour et Dakhla, notamment à Boujdour où deux parcs éoliens sont en cours de développement : un parc éolien de 400 MW et un parc de 200 MW à Aftissat situé à 60 km au sud de cette ville. Le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national est prévu moyennant la réalisation d’une ligne double terne à structure 400 KV exploitée en 225 KV d’environ 300 km de longueur à partir du poste d’évacuation du futur parc éolien Aftissat.

Sur le plan électrique et compte tenu de la longueur importante de l’artère Agadir-Laâyoune-Boujdour-Dakhla, le réseau de transport programmé pour le raccordement de la ville de Dakhla et les parcs éoliens prévu  entre Laâyoune, Boujdour et Dakhla risque de présenter des contraintes de stabilité de tension, de surtension transitoire et de phénomène de résonance.

De même, les études électriques préliminaire de fonctionnement du réseau du sud ont fait ressortir que ce réseau est limité en termes de puissance maximale transmissible, ce qui entrave les objectifs ambitieux de moyens de production à base d’énergie renouvelable dans les régions Sud.

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