Economie

Lydec : le contrat modifié

Une commission de la municipalité de Casablanca planche actuellement sur la globalité du contrat de gestion déléguée signé avec la  Lydec en 1997. «Un dossier prioritaire et qui devra amener à la modification de plusieurs clauses de ce contrat», déclare-t-on dans les parages du maire de Casablanca où  une certaine discrétion entoure ces travaux. Contacté à plusieurs reprises, Mohamed Sajid est resté injoignable. Egalement interpellé par nos soins, Chafik Benkirane vice-président de  la Région de Casablanca,  n’a pas voulu s’exprimer : «ce dossier, a-t-il dit, est du ressort du conseil de la ville!».
Cette révision technique  sera prête d’ici  la fin octobre, déclare pour sa part un membre du conseil municipal contacté par ALM. Parmi les clauses concernées, celles touchant les conditions d’investissements de la Lydec et la question des redevances sont aux premières lignes.
Dans le contrat, celle-ci était fixée à une cadence de 0,20 à 1% du chiffre d’affaires sur les premiers quinze ans. La commune perçoit aujourd’hui environ 20 millions de dirhams.
Côté Lydec, l’on minimise les conséquences de ces modifications : «cela ne peut être une révision profonde des termes du contrat, mais une adaptation de ceux-ci avec les nouveaux projets industriels de Casablanca (la Marina par exemple), lesquels n’étaient pas prévus dans le premier contrat de gestion déléguée».
Quoi qu’il en soit, pour Kamal Dissaoui, «il y a une clause dans le contrat de gestion déléguée prévoyant une révision du contrat tous les cinq ans ». Or, regrette le  conseiller municipal USFPésite, «en 2002, il n’y a eu aucune modification apportée en 2002».
Et d’estimer que  les derniers changements apportés par la Lydec dans la modification des tranches sont «en violation par rapport au contrat de gestion déléguée». Pour rappel, ce contrat de gestion déléguée de la Lydec couvre  une période de 30 ans à compter du 1er août 1997. Trois services de distribution sont concernés : l’eau potable, l’électricité et l’assainissement liquide. A cela s’ajoute, depuis le1er janvier 2004, l’éclairage public de la ville de Casablanca. A cette date, et après 7 ans de gestion déléguée, Lydec déclarait avoir divisé le nombre de coupures par trois, et diminué de moitié le délai de rétablissement des clients en cas de coupure d’électricité. Parmi les difficultés rencontrées à mi-chemin, le gestionnaire note des «variables essentielles du démarrage non conformes à celles ayant servi de base à l’établissement du contrat »,  des investissements parfois différents de ceux prévus dans le contrat et un problème de retraites qui n’a pas été anticipé.

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