Economie

Maroc : Pas de crise pour les banques

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Les crédits bancaires sont décidément pris dans une réelle spirale ascendante. En effet, les Marocains s’endettent chaque année un peu plus auprès de leurs banques qui ne cessent de grignoter de plus en plus de part de marché aux sociétés de financement. À ce titre, les crédits bancaires ont atteint à fin septembre dernier un montant de 725,809 milliards de dirhams, soit un bond de 21,261 milliards de dirhams en comparaison avec septembre 2012 et une progression moins importante de 1,893 milliard de dirhams, comparé à l’encours enregistré à fin août 2013.

Ainsi, selon les indicateurs clés des statistiques monétaires du mois de septembre 2013, publiés par Bank Al-Maghrib, les crédits bancaires, à la fin des neuf premiers mois de l’année 2013, seraient en hausse de 3% par rapport à la même période en 2012.

Aussi, le taux des crédits bancaires enregistrés à fin septembre 2013 s’inscrit en légère hausse de 0,3%, comparé aux résultats du mois d’août de la même année. La ventilation par objet économique laisse paraître une sérieuse hausse des crédits à la consommation qui ont enregistré à fin septembre 2013 un encours de 40,476 milliards de dirhams se bonifiant ainsi d’une hausse de 2%, comparé aux résultats du mois de septembre 2012, souligne Bank Al-Maghrib.

Pour leur part, les crédits immobiliers enregistrent un important bond de 5,6% entre le neuvième mois de 2013 et celui de 2012. Ils ont, en effet, atteint, à fin septembre 2013, un montant de 230,766 milliards de dirhams, en hausse de 12,160 milliards de dirhams, comparé à l’encours enregistré à fin septembre 2012. S’agissant des crédits à l’équipement, Bank Al-Maghrib relève une timide hausse de 0,3% entre l’encours enregistré à fin septembre 2013 et celui de fin septembre 2012.

Ainsi, ils ont atteint, au neuvième mois de 2013, un encours de 136,071 milliards de dirhams en hausse de 420 millions de dirhams en comparaison avec celui enregistré le même mois de l’année précédente. Dans le même volet, les créances en souffrance poursuivent leur hausse s’inscrivant à 40,794 milliards de dirhams à fin septembre 2013 contre seulement 35,843 milliards de dirhams relevés à fin septembre 2012. Il s’agit, par ailleurs, d’une hausse conséquente de 13,8% enregistrée à fin septembre 2013 en comparaison à la même période de l’année 2012.

Par ailleurs, Bank Al-Maghrib relève un ralentissement des créances sur l’économie qui recouvre une baisse des titres détenus par les banques et les OPCVM monétaires de 1,4% au lieu de la hausse de 0,4% le mois précédent et une amélioration du rythme de progression du crédit bancaire de 2,6 à 3%. Cette dernière évolution s’explique par l’amélioration des prêts à caractère financier de 1% après la baisse de 3,7% en août. En matière de catégories de crédit, Bank Al-Maghrib signale également que les prêts de trésorerie ont accusé une baisse de 0,4% après la hausse de 1,2% enregistrée le mois précédent.

Aussi, par secteur institutionnel, les prêts alloués au secteur privé ont accéléré de 2,5 à 2,9%, suite à l’amélioration du taux de progression des crédits accordés aux sociétés non financières privées de 1 à 1,7%. A l’inverse, les crédits destinés aux ménages ont ralenti de 5 à 4,8% et ceux destinés aux sociétés non financières publiques sont revenus de 13,3 à 2,4%.

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