Maroc Vert et Al Jayl Al Akhdar : Sadiki rétablit la vérité en chiffres

Le ministre de l’agriculture était mercredi au Forum de la MAP pour débattre des stratégies agricoles

Agriculture : En plein débat sur la cherté des prix de produits comme les légumes, Mohamed Sadiki répond, entre autres, par «la modernisation des canaux de commercialisation». Une démarche à entreprendre dans le cadre de la stratégie Génération Green. Le tout sans manquer de mettre en avant les efforts déployés par le Plan Maroc Vert. A cet effet il s’appuie sur des chiffres.

Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, met en avant, mercredi à Rabat, Génération Green (GG). Dans ce sens, Mohamed Sadiki, invité au forum de la MAP, en ressort le chiffre de « 70% de production valorisée ». Un taux escompté pour la durabilité du développement agricole, notamment les filières. Les canaux de distribution n’étant pas en reste.

Modernisation de 12 marchés de gros

Ces canaux comprennent la modernisation de ce nombre de marchés. A cet égard, le responsable gouvernemental donne l’exemple de celui de « Rabat prévu pour cet été ». Il avance également le chiffre de 120 abattoirs à autoriser au lieu de 14 actuellement. Comme il met en avant une agriculture adaptée et écologiquement efficace dans le cadre de Génération Green à travers «l’efficacité hydrique et la préservation du sol».
A propos du Plan Maroc Vert (PMV), il précise que cette stratégie a assuré une sécurité alimentaire avec un taux de couverture des besoins nationaux à hauteur de 100% pour les fruits et légumes, 98% pour les viandes, 95% pour le lait, 94% pour les olives, 65% pour les céréales et 47% pour le sucre. Dans le cadre du PMV, la production des légumes a augmenté de 30%. Et ce n’est pas tout !
Une valorisation accélérée
par le PMV

Pour le ministre, le PMV a « accéléré le rythme de valorisation, la modernisation des abattoirs et la structuration des canaux de distribution ». « Beaucoup d’efforts ont été déployés dans le cadre de ce plan. Il ne faut pas avoir de mémoire courte ! », commente-t-il à propos de ce plan qui a entre autres contribué au développement de l’agriculture solidaire. Ce plan a également créé une dynamique d’intégration à hauteur de 63 milliards DH. Après quoi, il revient à GG qui se veut de poursuivre le développement des filières de production. Dans ce sens, il met en avant « la préservation des efforts d’investissement, le soutien à l’export, l’accélération de la valorisation des produits agricoles et l’apparition de nouvelles filières hautement qualifiées ».
A propos de l’amélioration de la production et son adaptation aux orientations agricoles et technologiques ainsi qu’aux nouveaux modes de consommation, il aspire à plus d’innovation et à la consolidation, voire l’unification des critères de contrôle, notamment «la consolidation du contrôle et du suivi du parcours des produits». En termes d’efficacité hydrique, il évoque le suivi des programmes de mobilisation et d’économie d’eau d’irrigation, l’encouragement des énergies renouvelables et l’appui aux techniques de préservation du sol.