Le 23ème congrès de l’Institut mondial des Caisses d ‘épargne ou autrement baptisé «déclaration de Marrakech: un compte pour tous» a démarré jeudi 10 mai 2011, ses travaux en présence d’importantes personnalités de la finance. Organisé en coopération avec les banques membres de l’Institut mondial des Caisses d’épargne ( IMCE) au Maroc, le Groupe CDG et Barid Al Maghrib, cet événement se veut un carrefour d’échange à travers lequel les experts financiers de plus de 39 pays étudieront les évolutions affectant les banques et leurs clients. Négocieront en parallèle les opportunités pour développer des courants d’affaires afin de renforcer la contribution des banques d’épargne et de détail au développement des économies. En un contexte de crise, où le système bancaire fut le plus impacté, l’heure étant de mettre le modèle des banques d’épargne et de détail sous la loupe. «Les Caisses d’épargne ont mieux résisté aux crises financières que les banques d’investissement. Grâce à leur structure d’épargne, ce modèle a bénéficié amplement de la confiance des clients de par le monde», a déclaré José Antonio Olavarrieta, le président sortant de l’IMCE. Dans le même sens, Anass Houir Alami, directeur général du Groupe CDG, a souligné que «les Caisses d’épargne sont un acteur principal du remodelage du paysage financier national». En effet, ce modèle bancaire contribue au pluralisme des services financiers et stimule l’efficacité des acteurs du marché et apporte des avantages indéniables aux clients. «Au Maroc, nous misons sur la dimension de proximité que revêt ce modèle bancaire pour favoriser la bancarisation de masse», a précisé M. Houir Alami. Pour sa part Amine Benjelloun Touimi, directeur général de Barid Al Maghrib, a fait savoir que «l’accès aux services financiers pour le plus grand nombre permet d’améliorer le taux de croissance de l’économie d’un pays». Et de poursuivre que : «l’introduction d’instruments financiers facilitant la constitution et l’accumulation de l’épargne présente un atout important et constitue la base d’un développement économique sain et durable». A travers sa filiale Barid Bank, Barid Al Maghrib déploie sur le marché un outil de poids servant à mettre en œuvre la stratégie de mobilisation de l’épargne et de la bancarisation des populations à bas revenus et leur insertion dans les circuits économiques et financiers. Le taux de bancarisation au Maroc s’est accru de 13% passant à 47%. Aujourd’hui , il est estimé à 52%. Un taux auquel Al Barid Bank a largement contribué à son augmentation.