Economie

Mawazine : petites retombées pour le tourisme

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Avant l’édition 2005, les éditions de Mawazine se déroulaient avec des retombées touristiques presque confidentielles. Le comité organisateur, soucieux du bien être des artistes invités, préférait assurer leur restauration, via un traiteur désigné pour l’événement. Pour cette année, il y a eu de gros changements. D’abord, l’implication du Conseil régional du tourisme, organe créé depuis novembre 2004 et qui regroupe les professionnels du tourisme, un collège d’élus et des représentants de l’administration. Invité à assurer la coordination, le CRT a invité une quarantaine de journalistes et TO étrangers pour venir assister à l’événement.
Les hôteliers à Rabat et les restaurateurs se sont engagés dans l’opération. Mais à la dernière minute, le programme a été annulé, à cause, d’un côté, un comité d’organisation qui n’a pas les moyens de payer  les billets d’avion pour les quarante invités et, de l’autre, la RAM qui a déjà donné une centaine de titres de voyages gratuits et qui, par conséquent, ne peut pas faire plus. Finalement, aucun des TO invités ne viendra à Mawazine, qui rate là une belle occasion de générer des retombées institutionnelles.
Car, c’est sur ce terrain de l’institutionnel que tout festival doit faire ses armes. Le président du CRT de Rabat, Samir Sahraoui, qui s’est félicité de la coordination et de l’esprit d’objectivité entre le comité organisateur et les professionnels du Tourisme, note toutefois, des retombées directes pour  cette édition. Contrairement aux éditions précédentes, pour cette année, il n’y a pas eu de traiteur.
Les invités et les artistes avaient des tickets qui leur permettaient d’aller dans les restaurants de leur choix.
Une vingtaine d’établissements ont accepté de jouer le jeu. Les autres, qui ont encore en tête, les éditions passées, n’ont pas voulu participer à un événement qui ne rapporte rien.  Ils seront sûrement plus nombreux l’année prochaine.
La décision du wali d’accorder un heure supplémentaire aux restaurants a été aussi utile, car avant, à la fin des concerts, il était impossible de trouver un restaurant ouvert.  Grâce à ces mesures, beaucoup de restaurants ont enregistré un certain afflux de visiteurs, mais encore, l’on est loin des retombées attendues d’un vrai festival.
Malgré cet apport décisif du CRT, les opérateurs du tourisme souhaitent que les organisateurs de Mawazine soient un peu plus présents à l’étranger, comme ils l’ont fait lors du salon de Milan, de  Berlin, de Moscou et de Dubaï.   Après le Mawazine, un autre festival pointe à l’horizon.
 Il s’agit de celui organisé par la ville de Rabat, un événement populaire et qui fait objet de contacts entre l’organisateur et les opérateurs touristiques.

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