Economie

Miriem Bensalah-Chaqroun en campagne dans la ville du détroit

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Le tandem Bensalah-Kadmiri poursuit sa campagne électorale à travers le Maroc. Mardi dernier et à une dizaine de jours du scrutin, il a fait escale dans la perle du nord. Mme Bensalah et M. Kadmiri qui viennent d’être déclarés respectivement candidats uniques à la présidence et à la vice-présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) se sont réunis, au cours de la même journée, avec les opérateurs économiques locaux. «Notre déplacement à Tanger n’est pas fortuit mais réfléchi», indique la future présidente de la CGEM. Le tandem Bensalah-Kadmiri se dit engagé sur la voie d’un changement porteur de progrès pour les entreprises qui sont génératrices de croissance et garantes de stabilité sociale. «Nous voulons ensemble entreprendre le changement», affirme Mme Bensalah, faisant remarquer que ce changement passe par «la réhabilitation de l’acte d’entreprendre». Lors de cette rencontre, les deux candidats cherchent à être plus convaincants en présentant les grandes lignes de leur projet qu’ils qualifient d’ambitieux mais réaliste. Ils soulignent que leur candidature repose sur sept axes fondamentaux. Il s’agit «de renforcer notre industrie, accroître la compétitivité de l’offre Maroc, développer notre capital humain, faciliter l’accès aux financements et améliorer l’accès aux marchés publics, améliorer l’environnement juridique de l’entreprise, aider l’entreprise à assumer sa responsabilité sociale, et enfin rendre opérationnel le partenariat public-privé», précise M. Kadmiri. Les deux candidats appellent à œuvrer pour une modernisation du code du travail permettant une réduction des rigidités observées sur le marché de l’emploi et pour la réglementation du droit de grève. Ils se disent engagés à militer pour une politique fiscale équitable pouvant s’adapter aux évolutions du contexte économique national et international. Le tandem Bensalah-Kadmiri veut aider les entrepreneurs à clarifier les critères de financement imposés par le secteur bancaire et assurer un accompagnement des PME dans la constitution des dossiers pour demande de crédits. Les deux candidats encouragent la diffusion des bonnes pratiques de gestion, de gouvernance et de responsabilité socio-économique au sein des entreprises marocaines à travers le développement du label CGEM. Ils appellent au renforcement de l’implication de la CGEM dans le pilotage et la mise en œuvre du Pacte pour l’emergence industrielle, notamment en s’assurant de sa déclination au niveau des régions et en réalisant, chaque année, une évaluation sincère des réalisations et des difficultés rencontrées.

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