3,1 milliards de dirhams, tel est le budget annuel de la promotion économique. Un dispositif qui mobilise près de 1.600 cadres et agents en vue de renforcer l’attractivité économique du Royaume et ce dans divers secteurs.
Le tourisme et l’artisanat se taillent la part du lion, soit 66% de mesures promotionnelles. Le commerce extérieur se positionne au deuxième rang en bénéficiant à hauteur de 16% des efforts de promotion, suivi ainsi de l’investissement et la PME (13%) ainsi que de l’économie sociale et solidaire (5%). « L’enveloppe budgétaire dédiée à la promotion économique serait beaucoup plus importante si l’effort engagé au niveau des programmes d’accès aux technologies d’information, ainsi que la protection de la propriété industrielle et commerciale, étaient pris en considération », observe la Cour des comptes dans son rapport. La deuxième remarque émise dans ce sens concerne les ressources humaines.
Un manque de profils spécialisés sur certains maillons de la chaîne de valeur freine l’élan de la promotion économique. Le cadre législatif est également appelé à se renforcer. La Cour des comptes indique dans ce sens que plusieurs dispositions de la Charte de l’investissement, définissant les incitations de développement et de promotion des investissements, sont devenues obsolètes et peu attractives par rapport aux incitations proposées par les pays concurrents. Tour d’horizon des principales actions évaluées.