A partir de la semaine prochaine, un troisième round de négociations débutera entre le patronat, les membres du gouvernement et les chefs des groupes de négociations de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA). Ces rencontres qui se tiendront du 20 au 24 janvier s’inscrivent dans la continuité des concertations qui ont été lancées en mars 2013 par le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane et le président de la Commission européenne.
La finalité étant d’informer les différentes parties, notamment les entrepreneurs marocains, sur l’apport d’un tel accord. Ces échanges permettent également d’analyser les convergences réglementaires et de mettre à niveau le financement adéquat pour accompagner les entreprises nationales dans leur expérience «exportatrice» et de définir les services et investissements qui n’ont pas été discutés auparavant.
«Ces négociations constitueront une nouvelle étape cruciale dans l’édification du partenariat privilégié Maroc-UE», a souligné Mohamed Abbou, ministre délégué auprès du ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, chargé du commerce extérieur en marge d’une réunion tenue à cet égard lundi dernier avec des représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Le Maroc est donc le premier pays méditerranéen à entreprendre une telle démarche avec l’Union européenne. Une confiance qui, selon M. Abbou, représente un signal fort désignant le Royaume en tant que partenaire sérieux et crédible pour l’Union européenne.
Ce partenariat vise à renforcer l’intégration économique entre les deux rives, et ce dans une optique de facilitation d’échanges et d’harmonisation des législations marocaine et européenne sur différents fronts.
Ainsi, de grandes opportunités s’offriront au Maroc servant d’exemple pour les pays voisins et favorisant en conséquence une meilleure intégration régionale des pays du Maghreb.