Le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Energie et des Mines, Mustapha Mansouri, a annoncé que de nouveaux textes sur la diminution des taux de soufre dans le gasoil et du plomb dans l’essence sont en cours d’élaboration par son département, dans le souci d’améliorer la qualité des produits pétroliers au Maroc.
Les normes contenues dans ces textes doivent être conformes avec celles prévues en Europe à l’horizon 2005 et auront des bienfaits sur l’environnement au Maroc et la santé des citoyens, a indiqué mercredi dernier le ministre dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants. Sur la question des usines implantées dans des zones peuplées, M. Mansouri a rappelé que les autorités gouvernementales ont mis au point un programme national, au début des années 1980, pour la création de zones industrielles dans toutes les régions afin de promouvoir l’industrie nationale, encourager l’investissement et inciter les patrons à y transférer leurs unités.
Dans cette intervention, lue en son nom par son homologue des droits de l’Homme, le ministre a ajouté que 75 zones industrielles (plus de 3.100 lots de terrain) sont en cours d’aménagement sur tout le territoire national. La politique des zones industrielles, a-t-il poursuivi, s’inscrit dans le cadre d’une vision globale d’aménagement du territoire national, prenant en considération plusieurs critères comme le transfert de ces espaces loin des zones peuplées et le côté environnemental.
Concernant les dangers des fils électriques à haute tension, le ministre a affirmé que les études menées sur ces installations ont permis de démentir tout effet direct des champs électriques sur la santé des humains. M. Mansouri a noté que l’extension du réseau électrique en milieux urbain et rural prend en considération les normes de sécurité et les contraintes imposées par l’environnement, avec un souci de réduire au maximum le coût de ces installations.
La connexion de fils électriques à haute tension par voie souterraine en milieu rural et loin des grandes zones peuplées n’est pas possible en raison du coût élevé d’une telle entreprise, ce qui est le cas même dans les pays européens, a-t-il précisé. Le coût de cette connexion équivaut à trois fois celui d’un câblage aérien qui nécessite 350.000 dirhams pour chaque kilomètre.