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OCP : Le chiffre d’affaires culmine à 89,5 milliards DH à fin septembre

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Des performances record observées au troisième trimestre

Le Groupe OCP réalise des performances opérationnelles et financières record aux neuf premiers mois de l’année. Une confirmation faite par le Management du Groupe à l’occasion de la publication des résultats trimestriels d’OCP. Une dynamique portée, en effet, par la hausse généralisée des prix ayant largement compensé la baisse des volumes exportés d’une année sur l’autre. «En renforçant notre leadership en matière d’optimisation des coûts et d’excellence opérationnelle, OCP s’appuie sur un business model qui nous positionne à l’avant-garde de l’industrie et nous permet de naviguer les éventuels changements des conditions économiques», apprend-on du Groupe. A fin septembre, le chiffre d’affaires d’OCP affiche une hausse fulgurante passant en une année de 57,64 milliards de dirhams à 89,53 milliards de dirhams au troisième trimestre de l’année en cours. Il marque ainsi une progression de 55% comparé à la même période de l’année précédente.

Dans les détails, le chiffre d’affaires de la roche s’est consolidé de 74% comparé au troisième trimestre 2021. Se référant à OCP, cette hausse résulte principalement de la hausse des prix qui a permis d’atténuer la baisse des volumes exportés. Pour ce qui est de l’acide phosphorique, son chiffre d’affaires a reculé de 6% par rapport à une année plus tôt. «La baisse des volumes d’exportation, principalement vers l’Europe et l’Inde, a largement compensé l’augmentation des prix de l’acide phosphorique», peut-on retenir du Groupe. Et de poursuivre que «la baisse des volumes de vente vers l’Inde s’explique principalement par l’évolution du mix produit en faveur des engrais».

Par ailleurs, le chiffre d’affaires des engrais a progressé de 68% au troisième trimestre, tiré par l’amélioration des prix de vente qui a compensé l’impact de la baisse des volumes d’exportation. «Les engrais continuent de représenter la part la plus conséquente de nos ventes, soit 65% du chiffre d’affaires total à fin septembre 2022, contre 60% l’année dernière. Les marchés à forte demande comme l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Afrique ont représenté 87% de nos exportations en volume sur la période», précise le Groupe.

OCP relève également dans ses résultats financiers une marge brute de l’ordre de 56,24 milliards de dirhams à fin septembre alors qu’elle se situait autour de 37,87 milliards de dirhams une année auparavant. Le Groupe souligne dans ce sens que l’amélioration des prix de vente a largement contrebalancé la hausse des coûts des matières premières, à savoir l’ammoniac et le soufre.
Le Groupe OCP a vu par ailleurs son Ebitda s’affermir de 76% pour atteindre au troisième trimestre les 42,96 milliards de dirhams. Il présente ainsi une marge solide de 48 % à fin septembre contre 42 % une année plus tôt. «Notre marge d’Ebitda de 48% nous situe en première place du secteur et reflète notre capacité à adapter notre production et à rediriger nos exportations vers les marchés à forte croissance grâce à notre flexibilité industrielle et notre agilité commerciale», peut-on relever du Management d’OCP.

S’agissant du résultat d’exploitation, il s’est élevé à 36,32 milliards de dirhams soit à un niveau nettement supérieur aux 17,735 milliards de dirhams enregistrés un an plus tôt. Les dépenses d’investissement se sont élevées, quant à elles, à 15,22 milliards de dirhams, contre 7,126 milliards de dirhams observés à la même période de l’année passée. OCP rappelle dans sa communication financière que les conditions de marché sont restées solides tout au long des neuf premiers mois de 2022, reflétant principalement une situation tendue de l’offre liée au conflit russo-ukrainien et à la réduction des exportations chinoises.

Le Groupe indique, en outre, que les prix des engrais phosphatés ont accusé une baisse progressive au cours du second semestre de 2022, en raison d’une baisse de la demande sur la plupart des marchés clés, notamment au Brésil, où les niveaux de stocks étaient élevés, ainsi qu’en Europe et aux États-Unis, qui ont connu des conditions météorologiques défavorables. Et de conclure que «la baisse significative des prix du soufre sur le troisième trimestre a donné de l’élan à la baisse des prix».

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