L’Asmex avait recensé 25 mesures pour améliorer la compétitivité de l’offre exportable dans le cadre du Forum marocain du commerce et des Assises sur la fiscalité
Un comité d’action a été créé pour l’export au service de la compétitivité des entreprises exportatrices dans le cadre d’un partenariat public-privé. Telle est l’annonce faite par le président Hassan Sentissi El Idrissi, président de l’Association marocaine des exportateurs (Asmex) lors d’une rencontre qui s’est déroulée le 8 novembre sous le thème «Fiscalité déterminante pour le développement des exportations». Organisée par l’Asmex, cette conférence a été l’occasion pour Hassan Sentissi El Idrissi de lancer un appel aux ministres des finances et du commerce, Mohamed Benchaâboune, et Moulay Hafid Elalamy, afin «d’inscrire annuellement ce type de rencontres, et ce en amont de l’élaboration des projets de loi de Finances. En effet, la mise en place de cette gouvernance public-privé permettrait de créer une concertation dans la pérennité avec les exportateurs, suivant les recommandations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI».
Dans le même sens, le président de l’Asmex a dévoilé que «le Comité de crise, constitué par l’Asmex le 30 octobre dernier, se transforme à l’issue de cette importante rencontre d’aujourd’hui en comité d’action pour l’export», afin d’ériger l’export comme priorité nationale à même d’augmenter la valeur ajoutée et de réduire le déficit de la balance commerciale du pays. Par ailleurs, l’Asmex avait recensé 25 mesures pour améliorer la compétitivité de l’offre exportable dans le cadre du Forum marocain du commerce et des Assises sur la fiscalité. Celle-ci compte la suppression de la cotisation minimale pour les entreprises exportatrices, la suppression de la taxe professionnelle, accorder le droit d’opter pour l’option d’application de la RAS libératoire de 20% au titre de l’IR sur les salaires versés par les sociétés exportatrices ou encore réviser le barème des tranches de l’IR (augmentation du palier de la tranche défiscalisée et baisse du taux de la tranche la plus élevée). Parmi les propositions émises, on notera également celles sur l’encouragement des hausses des exportations à travers la réduction de l’impôt de 10% de la valeur de la hausse des exportations, lorsque celles-ci intègrent 30% de la valeur ajoutée, et 15% lorsqu’elles intègrent 50% de la valeur ajoutée.
D’autres mesures sont proposées également pour encourager la pénétration de nouveaux marchés à l’export comme accorder un crédit d’impôt de 50% de la valeur des exportations vers les nouveaux marchés, à imputer dans la limite de 70% sur l’impôt annuel et dont le reliquat serait reportable sur les périodes subséquentes.