Organisée le 23 septembre par Policy Center: L’investissement du Golfe dans la croissance économique verte au cœur d’une rencontre

Cette édition se concentre sur l’avenir du financement climatique et la coopération régionale en matière de croissance verte entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la région élargie du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

Financement climatique : «Investissement du Golfe dans la croissance économique verte au Moyen-Orient et en Afrique du Nord». Telle est la thématique d’une conférence organisée le 23 septembre par Policy Center for the New South au campus de l’Université Polytechnique Mohammed VI à Rabat.

Le Policy Center for the New South (PCNS), l’Initiative for Climate & Development (IMAL) et la Bourse & Bazaar Foundation organisent la deuxième édition de la série de panels de l’Initiative « Rihla », sur le thème « Investissement du Golfe dans la croissance économique verte au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
Cette rencontre se tiendra le 23 septembre 2025 au siège du Policy Center for the New South- campus de l’Université Polytechnique Mohammed VI à Rabat. «Alors que la première édition portait sur les investissements du Golfe dans la croissance économique verte à l’échelle du Sud global, la présente se concentre sur l’avenir du financement climatique et la coopération régionale en matière de croissance verte entre les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et la région élargie du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). L’objectif est de formuler des recommandations sur la manière de mobiliser les ressources financières du Golfe en complément du potentiel des énergies renouvelables et des industries vertes de la région MENA, afin de favoriser une croissance inclusive et bas carbone et de renforcer le leadership régional dans la transition énergétique et climatique mondiale», indiquent les organisateurs de cette édition.
Y prendront part, des décideurs, praticiens et chercheurs qui partageront à la fois des expériences concrètes et des analyses politiques sur la mise en place de partenariats économiques transfrontaliers dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, l’industrie verte et l’agriculture durable. «Les discussions aborderont également les principaux défis, tels que la fragmentation des cadres réglementaires, l’accès limité au financement climatique international et la dépendance aux énergies fossiles», relève la même source.
Ainsi, le premier panel sera consacré aux recommandations politiques, avec l’analyse de think tanks et d’experts régionaux. « Les pays du CCG multiplient leurs investissements verts dans la région MENA, mais plusieurs questions demeurent posées : quels sont les moteurs de ces investissements ? Comment favoriser une croissance inclusive au-delà des infrastructures ? Quels cadres de gouvernance garantissent un développement bas carbone et équitable ? Et comment les pays de la région MENA peuvent-ils attirer les capitaux et partenariats technologiques du Golfe ? Ces enjeux guideront une réflexion renouvelée sur la coopération régionale en matière de climat et de développement durable », explique la même source. Le deuxième panel présentera, pour sa part, des exemples d’investissements du CCG ayant favorisé la croissance économique verte dans la région MENA, avec un focus sur l’expérience marocaine.

«À travers des études de cas dans les énergies renouvelables, les infrastructures vertes, l’agriculture durable et les technologies climato-intelligentes, les panélistes mettront en lumière ce qui fonctionne, comment les difficultés ont été surmontées et quelles sont les leçons qui pourraient orienter les projets futurs.
Les discussions porteront également sur la structuration des projets, leur gouvernance et leur financement, en soulignant l’importance d’une mise en œuvre locale, des partenariats institutionnels et de l’attention croissante des investisseurs du CCG aux retombées environnementales et sociales.
Les panélistes tenteront de répondre aux questions clés suivantes : quelles sont les initiatives qui produisent un impact réel ? Comment reproduire et étendre ces succès ?Et comment la coopération CCG–MENA peut-elle passer de l’intention à l’action, même dans des contextes fragiles ou peu dotés en ressources ? », conclut la même source.