Economie

Oualalou veut réformer la gestion de la dépense publique

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Le ministère des Finances et de la Privatisation a présenté, vendredi 11 mai 2007, à Rabat, la politique de sa réforme en matière de gestion intégrée de la dépense publique. Etaient présents notamment, l’éditeur des logiciels Involys, et la société Microsoft, ainsi que d’importants cadres de ce ministère, tous attentifs à l’importance de la modernisation des procédures liées aux dépenses publiques.
A ce titre, Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation, a souligné, dans des propos rapportés par l’agence de presse MAP, le fait que l’implantation des systèmes intégrés de gestion des ressources budgétaires et comptables est un élément clé pour améliorer les capacités de gestion chez l’ordonnateur et alléger le contrôle.
M. Oualalou a, d’autre part, expliqué que l’importance de ces systèmes intégrés réside dans la possibilité d’intérioriser des règles de contrôle selon des paramètres techniques adéquats. «Ces mêmes paramètres pourraient, selon M. Oualalou, prendre en considération la réglementation en vigueur et faciliter la tâche d’autocontrôle de l’ordonnateur qui se substituera au contrôle a priori».
Aussi, M. Oualalou a bien démontré que la mise en application de ces systèmes intégrés demanderait, sans doute, la refonte des modes d’organisation et de gestion au sein des administrations publiques afin d’accompagner les changements apportés par ces nouveaux systèmes.
Mohamed Boussaid, ministre de la Modernisation des secteurs publics,a souligné que «l’instauration de ces systèmes permettrait d’atteindre les objectifs de performances en terme d’impact sur la gestion budgétaire». Cela va dans le sens de la mutation que veut apporter le gouvernement au contrôle de la dépense publique . puisque les ordonnateurs se voient confier le contrôle a priori.
Sont concernés, donc, les services de la Trésorerie générale et du contrôle général des engagements de dépenses de l’Etat.
Ce plan d’adoption des systèmes intégrés rentre dans le cadre du renforcement de l’efficacité de la dépense publique, découlant d’une étude initiée, en juin 2006, avec la participation de responsables de la Banque mondiale et d’autres hauts responsables relevant du Ministère des Finances et de la Privatisation.
L’implantation de la gestion intégrée de la dépense publique (GID), a été tracée pour maximiser la fiabilité du système budgétaire et comptable, et pour moderniser la gestion de la dépense au service de l’ordonnateur.
D’autres thèmes sont aussi prévus lors de ce séminaire , à savoir, «Les ordonnateurs et la nouvelle gouvernance des dépenses publiques /anticipation, modernisation, échanges et capitalisation sur expériences», «les systèmes intégrés de gestion : un support structurant ppour l’atteinte des objectifs de la nouvelle gouvernance des dépenses», et «maîtrise des dépenses publiques : analyse comparée de la réforme marocaine». Il s’agit de thèmes tout autant importants, et des principes tout aussi novateurs, qui permettront de sortir d’une phase marquée par des procédures à tendance bureaucratique et à fort risque, pour arriver à un système fiable par l’instauration du GID, un contrôle «moderne», et une réforme parfaite du  régime budgétaire tant en amont qu’en aval.

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