Le comité régional de l’environnement des affaires de la région d’Oued Eddahab-Lagouira vient de voir le jour à Dakhla. Le CREA a pour principale mission de prendre toutes les mesures susceptibles d’améliorer l’environnement régional des affaires, d’en coordonner la mise en œuvre et d’en évaluer l’impact sur les secteurs concernés.
Cette instance de concertation public-privé, chapeautée par le wali de la région d’Oued Eddahab-Lagouira, vient en application des décisions du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA), présidé par le chef de gouvernement. Lequel comité avait appelé à la création de comités régionaux de l’environnement des affaires.
Ce comité est composé des membres représentant les différents partenaires publics et privés, dont le Conseil régional, le Centre régional d’investissement (CRI), les collectivités locales, les opérateurs économiques, les Chambres professionnelles et les chefs des services extérieurs.
La nouvelle instance aura pour mission d’entamer des actions d’amélioration de l’environnement régional des affaires, proposer les résolutions possibles aux difficultés et contraintes liées au domaine des affaires au niveau régional et coordonner les efforts en matière d’amélioration du climat régional des affaires, explique le CRI dans son texte.
Elle se chargera aussi de relater et suivre au niveau régional les programmes d’action du CNEA et proposera à ce dernier des actions visant l’amélioration du climat des affaires.
Intervenant lors de la cérémonie du lancement officiel du CREA, le wali de la région, Mohamed Lamine Benomar, s’est félicité de la mise en place de cette instance régionale, relevant que la création du CREA est de nature à favoriser un climat d’affaires propice à la croissance, comme il permettra d’améliorer de façon palpable la compétitivité des entreprises.
La mise en place du CREA est de nature à améliorer le climat des affaires et des investissements pour réaliser le développement socio-économique de la région, a-t-il ajouté. Les autres intervenants à cette réunion ont mis l’accent sur la nécessité de continuer à travailler selon une méthodologie de concertation entre les secteurs public et privé, soulignant leur disposition à tenir des réunions de ce comité chaque fois que cela s’avèrera nécessaire.
Et ce pour prendre les mesures qui s’imposent afin d’améliorer l’environnement des affaires dans la région, à même d’en faire un levier de développement économique et d’attraction de l’investissement.