Le constat est dressé par la chambre de commerce et industrie de la ville d’Oujda. Il n’y a plus l’ombre d’un doute. L’absence d’une stratégie de redressement globale, de nouvelles visions et orientations qui visent l’intérêt constant de l’investissement, constitue un handicap de fond quant au décollage économique outre de la ville, de la région avoisinante.
Le décryptage de cet état des lieux devient plus difficile à élaborer étant donné que la région en question ne manque guère de potentialités et atouts, qui «doivent lui permettre d’assurer sa propre dynamique de développement, mais aussi de servir de tremplin pour l’ensemble de l’économie nationale ». Les objectifs sont de taille à condition que la ville dispose d’outils réels et adéquats pour pouvoir les mettre en oeuvre, ne serait-ce qu’en partie. «Sa position géographique privilégiée lui confère un rôle important dans l’ouverture du Maroc sur les espaces euro-méditerranéen et maghrébin».
Au lieu de rester les bras croisés, la chambre de commerce a conçu une stratégie de développement local intégré. Son objectif est de donner à la région de l’oriental l’image de marque qui lui revient et l’engager résolument vers une économie productive et compétitive.
Au préalable, elle a procédé à un diagnostic des secteurs jugés productifs de la région et élaboré un livre blanc à même d’identifier les axes de la stratégie de développement appropriée. Aujourd’hui alors que la stratégie est finalisée et que les autorités concernées en ont pris connaissance, il reste que les dispositifs de son application soient mis ne place. Pourvu qu’une telle démarche ne prenne des années pour que ce soit choses faite.