Depuis 2009, le Pacte Emergence s’est présenté en tant que plan de sauvetage de l’industrie nationale. Une feuille de route transversale a depuis cette date défini les principales niches du Maroc en termes d’industrie.
Six secteurs prioritaires ont été énumérés dans ce sens.
Des marchés où le Maroc a des avantages compétitifs et qui, selon les initiateurs de cette stratégie, devaient servir de moteurs de croissance.
Offshoring, automobile, aéronautique, électronique, textile et agroalimentaire ont été baptisés en termes de ce pacte métiers mondiaux du Maroc. Les résultats escomptés à travers Emergence ont confirmé le bon choix de ces segments. En termes de chiffres, 110.000 emplois ont été créés à fin 2012 et une amélioration de 22% d’exports industriels.
Le Pacte Emergence, qui atteindra en 2015 sa dernière année de mise en œuvre, se base autour de deux piliers fondamentaux. En dehors des métiers mondiaux du Maroc, la finalité étant également de renforcer l’ensemble du tissu des entreprises à travers quatre chantiers transversaux. Citons dans ce sens le renforcement de la compétitivité de la petite et moyenne entreprise (PME), l’amélioration du climat des affaires, la formation et le développement des plates-formes industrielles intégrées (P2I).
Ces nouvelles zones, dont quelques-unes sont d’ores et déjà opérationnelles, offrent des infrastructures universelles. A travers son guichet unique, le Maroc a franchi une nouvelle phase visant à faciliter les échanges en termes d’exportations, et ce selon le besoin de chaque opérateur.
De même, cette offre promotionnelle proactive a permis par ailleurs d’offrir des formations intégrées et de renforcer la connectivité logistique des villes où ces zones sont implantées.