L’assemblée générale ayant couronné, vendredi à Rabat, les travaux des Assises de l’Association africaine de l’eau (AAE), initiées par l’ONEE, a été marquée par la visite des installations techniques de la station de traitement des eaux au complexe du Bouregreg à Rabat.
Des locaux qui bénéficient de l’introduction, pour la première fois, de l’ozone en tant que réactif oxydant dans les stations de traitement de l’ONEE. La première unité étant prévue de voir le jour, à court terme, dans ce complexe, le plus important de l’Office visant par ces Assises à apporter son expérience aux sociétés chargées de l’eau dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
Ceci étant, cette assemblée générale a été l’occasion pour cette structure de formuler des recommandations autour de cette ressource dans le continent. L’association appelle, ainsi, à «l’amélioration des performances des opérateurs d’eau et d’assainissement en Afrique à travers le renforcement des partenariats aux niveaux continental et international». Dans ce sens, l’AAE plaide pour la consolidation des capacités des opérateurs africains et leur soutien pour l’élaboration des plans stratégiques en matière d’eau et d’assainissement et celle des relations avec les organisations et agences gouvernementales du secteur de l’eau.
Cette structure appelle également à la promotion d’une coordination meilleure et enrichie en Afrique, et entre l’Afrique et l’Union européenne, ainsi qu’à l’intensification des actions de plaidoyer auprès des décideurs. Comme elle recommande la promotion du genre dans le secteur, le partage des connaissances et la sensibilisation du public aux problématiques liées à l’eau, le développement des capacités des laboratoires de contrôle de la qualité d’eau, la mise en place d’une alliance des initiatives et la création de groupes d’action. De surcroît, l’AAE appelle, entre autres, à l’élaboration d’une politique de mobilisation des ressources financières, au développement de projets ou programmes.