Débarquement
Si l’Atlantique a concentré l’essentiel de l’activité de la pêche côtière et artisanale avec des tendances contrastées selon les ports, la Méditerranée s’est distinguée par une dynamique globalement positive. Tenant compte de cette dynamique, le secteur réalise un chiffre de 6,1 milliards de dirhams aux sept premiers mois de l’année.
6,1 milliards de dirhams, tel est le montant global généré par le secteur de la pêche côtière et artisanale au titre des sept premiers mois de l’année. Ce chiffre représente en effet la valeur des débarquements réalisés sur ladite période, soit un volume de 523.765 tonnes commercialisées à fin juillet. Se référant aux indicateurs publiés par l’Office national de la pêche (ONP), ces débarquements s’inscrivent en décélération comparé à la même période de l’année précédente. On note dans ce sens une baisse de 16% en poids et de 3% en valeur. Cette tendance est confirmée sur la côte Atlantique au moment où les ports de la Méditerranée ont affiché une dynamique commerciale positive à fin juillet. Dans le détail, l’essentiel des débarquements est réalisé au niveau des ports de l’Atlantique.
Le volume commercialisé dans ce périmètre s’est situé autour de 514.141 tonnes (-17%) générant ainsi une valeur de 5,67 milliards de dirhams (-3%). Parmi les ports de l’Atlantique ayant affiché une performance positive aux sept premiers mois de l’année, on cite le port de Laâyoune. Les débarquements à ce niveau ont atteint une valeur de 911,37 millions de dirhams en progression de 3%. Le volume commercialisé à ce niveau s’est consolidé de 15% pour atteindre les 90.720 tonnes. Les produits de la pêche artisanale et côtière ont généré au niveau du port de Casablanca les 159,96 millions de dirhams en amélioration de 18%. Au niveau d’Imessouane, les débarquements se sont améliorés de 69% en poids et de 5% en valeur. On relève également un pic des débarquements au port Lahdida.
L’ONP relève dans ce sens un pic de 446% du volume commercialisé et de 265% du montant généré. Au niveau du port de Mehdia, les débarquements ont atteint une valeur de 77,85 millions de dirhams (+24%), soit un volume de 11.596 tonnes (+2%). On relève également une progression de 18% de la valeur des débarquements au port Mohammedia, soit un montant de l’ordre de 40,10 millions de dirhams. Il en est de même pour le port de Safi où les produits de la pêche côtière commercialisés se sont affirmés de 32% en valeur et de 33% en volume. Même dynamique est constatée au niveau du port de Salé où les débarquements ont grimpé de 40% en poids et de 64% en montant. Une tendance identique a été observée au niveau du port du Skhirat avec des hausses respectives de 10% et 26%.
En parallèle, les ports de la Méditerranée ont vu leurs débarquements s’accroître de 1% en poids atteignant ainsi les 9.624 tonnes. Ce volume a été écoulé à 463,2 millions de dirhams, soit une valeur en hausse de 2% par rapport à la même période de l’année passée. Une croissance à deux chiffres a été enregistrée dans de nombreux ports de cette zone. Citons dans ce sens le port Claris où le poids et la valeur des débarquements ont grimpé respectivement de 35% et 58%.
Même constat au port de Dalia où le volume s’est amélioré de 30 % tandis que la valeur s’est redressée de 21%. La plus forte hausse enregistrée au niveau de la côte méditerranéenne que cela soit en volume ou en valeur a été observée à Inouaren. Les débarquements à ce niveau ont atteint un pic de 94 % au moment où leur valeur s’est consolidée de 80 %. On relève également une hausse de 10 % de la valeur des produits commercialisés au niveau du port de Jebha, de 17 % au niveau du port de Mdiq et de 18 % au niveau du port de Tanger.
Par espèce, la valeur des coquillages a bondi de 309 %, celle des algues de 24 % et du poisson blanc de 12%. En revanche, les poissons pélagiques ont enregistré une baisse de 10% alors que les céphalopodes et les crustacés ont reculé de 3% et 2% respectivement. En terme de poids, les coquillages ont progressé de 293% à 117 tonnes et les algues de 16 % à 6.880 tonnes, alors que le poisson blanc a augmenté de 13 % à 63.064 tonnes. Les poissons pélagiques ont diminué de 20 % à 412.542 tonnes, les céphalopodes de 16% à 36.986 tonnes et les crustacés de 8% à 4.177 tonnes.













