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Perspectives de prospérité en Afrique: Jacobs Engineering et OCP ouvrent la voie pour une ingénierie africaine forte

© D.R

Le potentiel minier de l’Afrique a été mis en avant dans le sens où il permet à l’industrie de jouer le rôle d’un levier de développement économique.

Le 2ème Symposium de l’ingénierie pour l’Afrique (ESA) a tenu toutes ses promesses. En effet, une centaine de leaders et d’experts ont échangé leur savoir-faire lors des travaux de cette rencontre de haut niveau qui s’est clôturée le 12 mai à Marrakech. Une conférence qui arrive dans un contexte particulier. «Il n’y a aucun doute que ce que nous vivons aujourd’hui va directement vers l’orientation de ce que vit le pays. Le Maroc sous le leadership de Sa Majesté Mohammed VI a montré la voie qui consiste à développer la prospérité en Afrique», explique Abdelaziz El Mellah, président de Jacobs Engineering (JESA).

Il a souligné à cet égard que Jacobs Engineering s’est inscrit dans cette voie depuis sa première édition en 2015 dans l’objectif de réfléchir sur les initiatives à prendre pour développer le continent. Dans ce sens, des investissements de plusieurs millions de dollars sont nécessaires pour combler le déficit en infrastructures et bâtiment. Au cours de cette édition, l’énergie, l’eau, le transport et la communication ont été donnés comme exemples de ce déficit. Par ailleurs, le potentiel minier de l’Afrique a été mis en avant dans le sens où il permet à l’industrie de jouer le rôle d’un levier de développement économique. Lors de cette rencontre de haut niveau plusieurs thématiques ont été abordées. Ainsi, les échanges autour de l’entrepreneuriat, du financement, de l’énergie et des villes connectées ont permis aux participants de tracer les pistes de solutions pour l’Afrique de demain. Toutefois les défis qui attendent le continent sont multiples, l’urbanisation rapide et la croissance de la population en Afrique sont sur le devant de la scène. Une situation où la connectivité des villes a été proposée comme une des solutions pour répondre aux besoins des Africains.

L’ingénierie au service des villes intelligentes

Les «smart cities» apparaissent pour les leaders présents comme une des alternatives qui se profilent pour les villes africaines.

Dans cette perspective et avec l’extension des villes du continent, les villes nouvelles sont pensées comme une chance pour l’Afrique. Dans les 20 ans qui viennent, la population urbaine sur le continent va augmenter de plus de 60%. Dans cette optique Karim Laghmich, directeur général de la Société d’aménagement et de développement de Mazagan, a souligné lors de ce symposium qu’il est important de développer les compétences au niveau régional. Il a ainsi mis l’accent sur l’attractivité de ces villes dans sa partie Recherche & développement et particulièrement le volet de l’innovation.

Par ailleurs, pour construire ces villes l’énergie reste pour l’Afrique un déterminant dans la mesure où les ressources énergétiques nécessitent les connaissances pointues en ingénierie. Une finalité qui appelle la combinaison aussi bien de l’ingénierie financière que technique.

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Questions à Abdelaziz El Mellah, président de Jacobs Engineering (JESA)

«Nous avons des projets en Afrique et au Moyen-Orient»

ALM : Quels sont les challenges qui attendent l’Afrique ?

Abdelaziz El Mellah : Il y a un niveau de croissance de la population en Afrique et des besoins d’urbanisation. Il y a aussi un potentiel minier important en Afrique et tout cela va générer des besoins qui s’estiment en milliards de dollars. Ces besoins-là génèrent le besoin de projets importants et ces projets nécessitent un suivi rigoureux, une ingénierie et une gestion d’un niveau mondial. Justement nous sommes dans cette voie-là pour s’assurer que ces projets soient réalisés avec le respect des normes internationales, notamment de la sécurité avec un encouragement de l’innovation et du développement durable et avec la garantie que les process qui sont suivis permettent une efficacité globale de la chaîne des projets.

On a beaucoup parlé de leadership au cours de cette 2ème édition. Selon vous, comment JESA pourra-t-il contribuer au leadership marocain en Afrique ?

D’abord, en montrant l’exemple nous avons pris l’initiative de mettre en place cet événement. Ensuite en participant à la formation des différentes entités qui évoluent dans l’économie de l’ingénierie en Afrique. Un point fort de notre mission est de contribuer à la préparation des ressources humaines et des leaders en matière d’ingénierie.

Justement quels sont les prochains projets de JESA en Afrique ?

On en a en Afrique de l’Est, en Afrique de l’Ouest, au Maroc et des projets axés sur le phosphate en Moyen-Orient. Nous avons un projet en Côte d’Ivoire où nous avons ouvert un bureau à Abidjan et nous comptons également ouvrir un bureau à Dar Essalam en Ethiopie en raison des futurs projets qui seront développés dans ce pays.

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