Le ministre de l’énergie des Emirats Arabes Unis, Mohamed Al-Hamili, a affirmé, mardi, que son pays était soucieux de la stabilité du marché pétrolier où les prix ont frôlé les 100 dollars le baril. Cité par l’agence officielle WAM, il a ajouté que «la hausse des prix du brut et la volatilité des cours ne sont pas liées aux fondamentaux de l’offre et de la demande sur le marché». «Les Emirats, pays membre de l’Opep, sont soucieux de la stabilité du marché pétrolier, de l’économie mondiale et de la réalisation de prix équitables aussi bien pour les producteurs que les consommateurs», a-t-il affirmé. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu une nouvelle fois, mardi, en nette hausse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2010 et 2011, respectivement à 87,7 et 89,1 millions de barils par jour, et a prévenu que la récente montée du prix posait «un vrai risque économique». Le baril de brut a frôlé le seuil symbolique des 100 dollars début janvier, «suscitant des inquiétudes sur l’impact de prix élevés sur la reprise économique mondiale», affirme l’AIE, soulignant que les cours ont grimpé de 25% depuis septembre après une année de relative stabilité. M.Al-Hamili a estimé que «les cours actuels sont de nature à assurer les investissements nécessaires pour développer l’industrie pétrolière, augmenter la capacité de production de réserve dans les pays de l’Opep et promouvoir l’industrie des énergies renouvelables».