Philips a dégagé un Ebitda de 504 millions d’euros au premier trimestre, contre une perte de 74 millions d’euros à la période correspondante l’année dernière, alors que les 19 analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne 294 millions d’euros. Le plus optimiste d’entre eux attendait 308 millions. «Néanmoins, les incertitudes restent élevées et la confiance du consommateur est basse», a déclaré dans un communiqué le directeur général de Philips Gerard Kleisterlee. Vers 07h55 GMT, l’action Philips gagnait 3,8% à 25 euros, tandis que dans le même temps l’indice de référence AEX index perdait 0,03%. Le groupe a expliqué que l’évolution de ses marchés restait incertaine pour le deuxième semestre, même s’il pense que la tendance des ventes observée lors des trois premiers mois de l’année devrait se confirmer au cours du deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires a augmenté de 12% au premier trimestre, à 5,7 milliards d’euros, et le bénéfice net à 201 millions d’euros, contre une perte de 57 millions d’euros l’année précédente sur la même période. «C’est le meilleur trimestre de leur histoire en termes de rentabilité», explique Jos Versteeg, analyste chez Theodoor Gilissen. Le groupe s’est déclaré confiant quant au dégagement d’une marge d’Ebitda, hors charges exceptionnelles, de 10% dès le début de l’année. L’objectif initial du groupe, revu en 2008 à la suite de la crise, tablait sur des marges comprises entre 10 et 11%. Vendredi, le concurrent de Philips, General Electric, a fait état de bons résultats, notamment dans le secteur de la santé.