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PLF 2021: L’IR suspendu pour les recrues en CDI

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Une exonération de 24 mois au profit des jeunes recrutés pour un premier job

Face à une situation compliquée sur le plan économique et son impact sur le chômage, le gouvernement veut anticiper. Le projet de loi de Finances (PLF 2021) attendu dans les prochaines heures au Parlement, va encourager les entreprises à recruter. Dans ce sens, l’une des dispositions phares du PLF 2021 va instituer une exonération de l’IR (Impôt sur le revenu) pour le recrutement des jeunes dès 2021. Une exonération qui va durer deux années. Dans le détail, les salaires versés aux jeunes lors de leur premier recrutement vont bénéficier d’une exonération de l’Impôt sur le revenu pour 24 mois à condition que leurs contrats de travail soient à durée indéterminée (CDI). L’emploi des jeunes sera ainsi une priorité et la progression du chômage deviendra la hantise des responsables dans un contexte post-Covid.

C’est la raison pour laquelle d’autres mesures seront contenues dans le prochain budget. Il s’agit notamment d’insuffler une nouvelle dynamique au programme «Intelaka» pour permettre aux jeunes d’accéder aux sources de financement pour leur projet. Pour rappel, le programme «Intelaka» avait été lancé en février dernier suite à la signature devant SM le Roi Mohammed VI des conventions actant le démarrage du programme d’appui et de financement des entreprises. La réflexion sur le programme intégré d’appui et de financement des entreprises a été entamée suite au discours royal d’ouverture de la 1ère session de la 4ème année législative de la 10ème législature. Le programme avait par la suite été développé de manière conjointe entre le ministère de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, Bank Al- Maghrib et le Groupement professionnel des banques du Maroc dans le cadre d’une approche participative.

Reste à savoir si ces mesures fiscales vont produire l’effet escompté. Les gouvernements successifs avaient lancé au cours des dernières années plusieurs programmes. C’est le cas avec le dispositif Tahfiz «relifté» par la loi de Finances 2018 et qui prévoit la possibilité pour une société nouvellement créée de limiter durant 2 années le coût social attaché au recrutement de ses dix premiers collaborateurs avec notamment une exonération faite à l’employeur de sa part patronale relative aux cotisations de sécurité sociale, celle-ci étant prise en charge par l’Etat en plus d’une exonération faite aux collaborateurs de leur impôt sur le revenu, normalement retenu à la source et liquidé par l’employeur.

Il y a également le programme Idmaj instauré depuis 2006 et visant l’insertion de jeunes diplômés au sein du tissu économique. Ce dispositif prévoyait une exonération de l’impôt sur le revenu au titre de l’indemnité octroyée aux bénéficiaires, à hauteur de 6.000 DH.

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