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PME : Tout ce qu’il faut savoir sur l’accompagnement

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Elle constitue l’essentiel du tissu économique

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Ces entités jouent un rôle primordial dans la promotion de la dimension sociale ainsi que dans le développement économique et territorial. En effet, les PME sont un facteur primaire de promotion de l’emploi et de partage des richesses.

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Quand on parle de PME et TPE, on évoque sans conteste un organe essentiel de l’économie nationale. Les petites et moyennes entreprises représentent l’essentiel du tissu entrepreneurial, soit une proportion dépassant les 95%. Ces entités jouent un rôle primordial dans la promotion de la dimension sociale ainsi que dans le développement économique et territorial. En effet, les PME sont un facteur primaire de promotion de l’emploi et de partage des richesses. Elles représentent une large population de fournisseurs au service de l’industrie nationale et des investisseurs directs étrangers. Elles se veulent également un enjeu crucial pour le Maroc de demain. En effet, la compétitivité de l’économie marocaine dépend de la solidité et de la performance de la PME. C’est dans cette optique qu’une place de choix a été attribuée à ces unités productives.

Les stratégies transversales engagées par le Maroc sont toutes venues, d’une façon ou une autre, dynamiser davantage la contribution de la PME dans la création de la valeur et de l’emploi. Le plan d’accélération industrielle a pour sa part accordé un intérêt particulier à ces entreprises, levier de croissance et de compétitivité. Le but étant de rehausser la productivité des entreprises, d’aiguiser leur sens de l’innovation, de leur faciliter l’accès au financement et d’améliorer la compétitivité de l’offre exportable. Une série de mesures intégrées ont été engagées dans ce sens en vue d’assurer un accompagnement adapté aux besoins des entreprises et de leur fournir le cadre adéquat au développement de leurs activités. Sur le plan financier, l’ensemble des intervenants se sont mobilisés pour répondre aux besoins des petites et moyens entreprises. Les différentes banques de la place ont mis en place des offres de financement intégrées et compétitives afin de soutenir la restructuration des PME et de garantir leur internationalisation. Les banques marocaines se sont engagées par ailleurs à fournir la consultation et l’accompagnement nécessaires aux porteurs de projets.

La confiance est de mise

Malgré les efforts consentis et l’appui étatique à ce tissu productif, les PME ont du mal à décoller. Une panne de confiance s’est installée ces dernières années et ce suite à des facteurs endogènes et exogènes impactant significativement le rendement de ces entreprises. L’heure étant de mettre fin à cette panne d’investissement et rétablir la confiance avec l’ensemble des opérateurs. C’est à quoi s’engage le nouveau patron de la CGEM.  Interlocuteur numéro 1 du secteur privé, le patronat œuvrera les trois prochaines années à améliorer le climat des affaires et à assurer aux entreprises le climat adéquat au développement de leurs activités. Parmi les dossiers prioritaires de la nouvelle équipe à la tête de la CGEM on relève l’instauration d’un fonds de garantie dédié au financement du besoin au fonds de roulement des PME et TPE. Le patronat prévoit également la mise en place de lois pour faciliter les formes de financement alternatif. La CGEM s’engage, par ailleurs, à soutenir la modernisation accélérée des PME via la digitalisation et de leur favoriser l’accès aux marchés domestiques et internationaux.

Un nouveau régime pour les entreprises en difficulté

Depuis avril 2018, un nouveau mécanisme a été mis en place afin d’assurer une prévention externe et interne pour les entreprises en difficulté. Marquant officiellement la réforme de l’article V du code de commerce, ce nouveau dispositif juridique publié au Bulletin officiel du 23 avril dernier permettra de faire avancer le Maroc au top 50 du classement Doing Business de la Banque mondiale, en offrant un cadre juridique propice à l’accroissement des investissements. Ce nouveau texte introduit une nouveauté de taille, un plan de sauvegarde permettant aux entreprises de maintenir son activité et préserver ses emplois.

La procédure de sauvetage peut être engagée sans que la société soit en cessation de paiement, éventuellement sans qu’elle soit en redressement judiciaire ou en liquidation. Il suffit que le chef de l’entreprise prenne l’initiative et présente son plan de sauvetage. Parmi les amendements apportés à l’article V du code du commerce on cite également les mécanismes visant à encourager l’entreprise et les créanciers de procéder au règlement amiable et à faciliter le financement de cette procédure. Le nouveau texte renforce, également, la procédure de redressement. Ceci passe par le rééquilibrage des pouvoirs entre le gérant de l’entreprise et les créanciers ainsi que par l’augmentation de l’efficacité de la procédure de la liquidation judiciaire via l’amélioration des performances des intervenants de la procédure.

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