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Port d’Agadir : Les indicateurs sont au vert

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Plus de 4 millions de tonnes y ont transité à fin août 2020

Le port d’Agadir assure la continuité de ses activités en dépit d’un contexte marqué par la crise liée à la pandémie de Covid-19.
Le dispositif sanitaire mis en place par l’Agence nationale des ports (ANP) au niveau du port d’Agadir a permis d’assurer la continuité des activités au niveau de cette structure économique à travers l’adoption de mesures mises en place sur la base des consignes sanitaires et en parfaite concertation avec les différents intervenants portuaires et qui ont porté sur l’accueil des navires et la réception des marchandises aussi bien à l’import qu’à l’export.

Ainsi le fonctionnement du port n’a pas été impacté par les retombées de cette pandémie et les produits de première nécessité (céréales, aliments de bétail, huile alimentaire, hydrocarbures, produits alimentaires…) continuent leur transit de manière normale et sans incidents.
Dans ce sens, et avec un volume de 4,1 millions de tonnes, l’activité de ce port, à fin août 2020, a connu une hausse de 18,3%, due essentiellement à la progression des importations des céréales (+64,1%) et des exportations du clinker (+44,8%). Le trafic des conteneurs et des agrumes et primeurs a, par contre, connu des baisses respectives de 1,8% et 25,9%.

Pour rappel, compte tenu de son hinterland, le port d’Agadir joue un rôle important dans le développement de l’économie régionale et contribue au développement de l’économie nationale. Il constitue le débouché naturel des activités agroalimentaires de la plaine du Souss-Massa et de ses richesses halieutiques.
Essentiellement dédié à la pêche dans le passé, le port d’Agadir est devenu progressivement un complexe portuaire, englobant à la fois le port de pêche, le port de commerce et le port de plaisance.
Ce dernier met à la disposition des opérateurs économiques l’ensemble des infrastructures, superstructures, équipements et logistiques nécessaires aux escales des navires et aux déchargements des marchandises y compris la manutention, le magasinage et l’entreposage.
Le port de pêche est doté des infrastructures et superstructures nécessaires aux escales, à la réparation, à la construction et au ravitaillement (eau et carburants) des bateaux de pêche ainsi qu’au déchargement, à la commercialisation, au traitement et à l’entreposage des produits de pêche.

Celui-ci met également à la disposition des investisseurs, désireux d’établir une activité commerciale, industrielle ou toutes autres activités liées au port, des parcelles du domaine public, viabilisées et aménagées en zones, d’une superficie totale de 245.000 m².

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