La BEI engage 70 millions d’euros pour moderniser la production et le transport de l’eau potable dans plusieurs régions du Royaume, notamment les petites et moyennes villes. C’est ce qu’a annoncé la Banque récemment dans un communiqué.
La Banque européenne d’investissement (BEI) vient de signer un contrat de financement de 70 millions d’euros avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). L’objectif étant de renforcer la résilience des infrastructures d’eau potable au Maroc. À ce propos, Ioannis Tsakiris, vice-président de la BEI, a déclaré : «Garantir un accès durable à l’eau potable est une priorité vitale, notamment pour les territoires les plus exposés aux effets du changement climatique. Ce nouveau financement témoigne de l’engagement de la BEI à accompagner le Maroc dans la mise en œuvre de solutions durables, locales et résilientes. » Et d’ajouter: « En soutenant des projets à fort impact pour les populations, nous agissons au cœur des priorités communes du Royaume et de l’Union européenne.
Et le climat est au cœur de ces priorités. C’est pourquoi, comme banque du climat, nous finançons des infrastructures qui améliorent la vie quotidienne des habitants tout en protégeant les ressources naturelles et en renforçant les capacités d’adaptation au changement climatique». Pour sa part Patricia Llombart Cussac, ambassadrice de l’UE, a déclaré : « La signature de ce nouveau contrat de financement vient en réponse à une des priorités du Maroc moderne et témoigne d’un partenariat fort et structuré entre l’Union européenne et le Maroc. Depuis plus de 20 ans, nous travaillons ensemble, Maroc et Union européenne, pour faire face à ce défi commun. Notre engagement dans un esprit de partenariat s’est traduit notamment par l’investissement de 22 milliards DH par l’UE et ses Etats membres, dans les réformes et les infrastructures. Il est plus que jamais crucial de promouvoir un usage de l’eau qui préserve cette ressource fragile, menacée par le réchauffement climatique et la sécheresse, afin d’en garantir l’accès au plus grand nombre».