Le Maroc souligne la nécessité d’insuffler une nouvelle dynamique à l’instauration d’une zone de libre-échange entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée qui s’inscrit dans le sillage du processus de Barcelonne.
Intervenant à l’ouverture samedi dernier à Beyrouth de la 4ème réunion des ministres de l’Agriculture des pays membres du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes, Ismaïl Alaoui, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Eaux et Fôrets a souligné l’importance de déployer davantage d’efforts dans le domaine agricole à travers la généralisation des accords de partenariat, la consolidation des échanges de produits, de capitaux, des technologies et de la main d’oeuvre.
Dans une allocution lue en son nom, par Hassan Abderazzak, secrétaire général du ministère, M. Alaoui a rappelé la «déclaration d’Agadir » qui a posé les jalons d’une zone de libre-échange entre le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie. Après avoir mis en exergue l’importance de la complémentarité entre les pays membres du centre, tant au niveau de la commercialisation qu’au niveau de l’échange des expertises, le ministre a appelé au soutien des accords conclus avec l’Europe et à la suppression des obstacles agricoles par les pays méditerranéens. Pour sa part, le président du Centre international des hautes études agronomiques méditerranéennes, M. Silveno, a exposé les problèmes qui entravent le développement de l’agriculture dans le pourtour méditerranéen, citant en particulier la rareté de l’eau et la désertification.