Economie

Pour mieux cerner nos potentialités

Aujourd’hui le Maroc : Quel a été l’élément déclencheur, de l’intérêt manifeste de la Grande-Bretagne pour le Maroc ?
Anthony Layden : Il est une habitude en Grande-Bretagne. Tous les trois ans, les Parlementaires font une liste des marchés, où il faudra investir. Lors de la dernière en date, une liste de 14 pays a permis de sélectionner le Maroc en tant que pays cible. En Grande-Bretagne, le monde des affaires évolue dans un environnement extrêmement conservateur. Il manque à ce niveau d’une véritable connaissance des potentialités qu’offre le Maroc. Les affairistes britanniques ont focalisé pendant longtemps leurs activités dans les pays qui constituent l’ex-Comanwelth. Nous avons relevé que le marché marocain, accueille beaucoup de produits britanniques. Leur écoulement se réalise dans les meilleures conditions. Nos réalisations sont particulièrement importantes dans le secteur du textile. Alors, pourquoi ne pas investir d’autres secteurs économiques ? Puisque tous les ingrédients favorisant le développement économique sont présents. Pour ne citer que la disponibilité de la main d’oeuvre, la localisation géographique et surtout la stabilité politique tendant vers la démocratie. Nous voudrions répéter l’expérience du textile. Ce qui implique la coordination des efforts des deux gouvernements. Et pour la première fois, nous avons le soutien des deux gouvernements afin de mettre en place une campagne promotionnelle efficace.
Ne voyez-vous pas dans le cadre réglementaire et légal marocain, une entrave à l’attrait des investisseurs ?
Nous ne considérons pas cet aspect comme un obstacle. Dans tous les pays du monde, les communautés du monde des affaires se plaignent de problèmes à ce niveau. La volonté réelle du gouvernement marocain de faire pour le mieux, laisse présager un cadre accueillant en matière de justice. Par ailleurs, nous relevons que dans nos entreprises actives dans le secteur du textile, nous ne nous connaissons pas de problèmes en matière de conflits sociaux. Il faut préciser que des sociétés marocaines ayant mis en place, nos procédés de gestion du personnel en reconnaissent les mérites. Avec nos méthodes de gestion, les conflits sociaux peuvent être résolus.
A l’heure présente, quelles sont vos ambitions ?
Avant toute chose, les managers des entreprises en Grande-Bretagne ne leur venaient pas à l’idée d’investir à l’étranger. Ce n’était pas dans leurs habitudes. Aussi, nous ambitionnons de devenir parmi les premiers investisseurs à l’étranger. Pour l’instant nous visons quatre principaux secteurs d’activités au Maroc. Le tourisme, l’eau potable, les services financiers et les nouvelles technologies de l’information et de la communication font partie de nos prospections.
Pour sa part, la Chambre de Commerce britannique, reste une machine très efficace. Les sociétés britanniques décidant d’investir, de conclure des partenariats ou des joint-ventures, trouvent un interlocuteur pour les formalités et les démarches administratives. Son programme vise à générer de l’attraction.

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