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Pour un investissement total de 33 millions DH : Un marché aux bestiaux dernier cri voit le jour à Laâyoune

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Une première dans les provinces du Sud. La ville de Laâyoune est dotée désormais d’un marché moderne aux bestiaux qui s’étend sur une superficie totale de 5 hectares dont 7.000 mètres carrés de couvert, et qui répond aux standards internationaux en vigueur.

L’objectif de la création de ce projet est de valoriser le potentiel de l’élevage dans la région, laquelle est connue pour son grand cheptel de dromadaires. Il s’agit d’offrir aux éleveurs un souk pour commercialiser leurs bêtes dans de bonnes conditions et avec une gestion moderne.

Ce marché qui sera opérationnel dans les prochains jours se divise en trois parties. La première s’étend sur une superficie de 70 mètres carrés, et elle est allouée aux ovins et aux caprins. La deuxième est consacrée aux dromadaires avec 1.780 mètres carrés. Alors que la troisième d’une superficie de 1.450 mètres carrés est réservée aux bovins. Il y a également 34 magasins pour la vente de fourrage, de charbon et de produits alimentaires, ainsi que des locaux socio-collectifs et administratifs, des parkings, et des balances pour camions.

Le nouveau marché,  très attendu par les professionnels de la région, est le fruit d’un partenariat entre le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts et la commune de Laâyoune pour un investissement total de 33 millions DH. Il constitue un vecteur de dynamisation de l’économie locale et régionale par la création de nouvelles opportunités d’emploi, l’amélioration des revenus des intervenants à travers la professionnalisation de la commercialisation et le renforcement des différentes branches de cette activité.

Construite selon les normes internationales de qualité les plus exigeantes, cette nouvelle structure est équipée d’un système électronique qui permet notamment de maximiser la célérité et la transparence des transactions et qui assure un suivi rigoureux de la traçabilité des animaux.

Notons que l’élevage dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra est pratiqué de manière extensive. Le cheptel de cette région est composé de camelins, de caprins, d’ovins et de bovins qui représentent respectivement 30, 4, 0,8 et 0,01% du cheptel national.

Vu l’importance de ce secteur, le département de l’agriculture s’y est beaucoup investi. Ainsi, un vaste programme (programme national de lutte contre les effets de la sécheresse) a été lancé pour développer le secteur. En effet, deux cliniques vétérinaires sont mises en place à Laâyoune et Boujdour.

D’un autre côté, d’importantes subventions sont accordées aux éleveurs pour l’achat du bétail, l’amélioration des techniques d’élevage, la subvention des aliments de bétail, l’abreuvage du cheptel par des camions citernes, la création des points d’eau, et enfin, l’encadrement vétérinaire lors des différentes campagnes de vaccination.

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