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Le rendez-vous annuel des régulateurs des marchés émergents (EMC) a été tenu à Marrakech sous l’égide du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM). La réunion plénière tenue le vendredi 10 octobre a été marquée par la présence de Salah- eddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, en plus de150 participants régulateurs représentant 80 pays. Les journées du 8 et 9 octobre étaient consacrées aux réunions à huis clos entre les autorités de régulation, portant sur les travaux des différents groupes de travail actif au sein de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV).
Lors de la réunion plénière, quatre panels de discussions étaient organisés, afin de permettre un plus ample partage d’expériences ainsi qu’un échange de points de vue qui se référent aux sujets intéressant le développement du marché financier.  Lors de cette réunion de l’EMC 2008, M. Mezouar, a affirmé à ALM que «le système de surveillance financier mis en place par le Maroc, et avec la reconnaissance des pays développés, lui a permis tout en ce moment économique difficile, de faire face aux conséquences de la crise financière mondiale». «Le système financier marocain reste intouchable par le virus qui a atteint toutes les institutions boursières, particulièrement dans les pays développés. Certes, nous devons consolider nos dispositifs de surveillance, de suivi et de vigilance. Pour cela, des cellules de veille sont désormais mises en œuvre au niveau de Bank Al-Maghrib et au niveau du ministère de l’Economie et des Finances, afin de suivre les événements au jour le jour, pour, d’une part déterminer les conséquences de la crise financière mondiale sur l’économie nationale d’une manière continue, et d’une autre part, pour nous permettre d’avoir une réaction immédiate face à une menace qui pourrait toucher nos organismes financiers», a-t-il ajouté. «Dans le cadre de notre relation avec Bank Al-Maghrib ainsi qu’avec le gouvernement, nous avons engagé des relations qui se basent principalement sur la coopération et le suivi. Cela permettra à l’économie nationale de relever ce nouveau défi financier, de la même manière que nous avions combattu le premier défi qu’est la hausse des prix des matières premières. Le critère de la confiance devient de plus en plus l’élément clé pour pouvoir garder nos acquis et nos fondements financiers. Cet élément de la confiance se considère comme une des causes fondamentales qui ont déclenché cette crise financière internationale», a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances.

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