Economie

Pour une aide plus efficiente

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En marge de la deuxième table ronde qui s’est déroulée les 5 et 6 février à Marrakech sur la gestion axée sur les résultats en matière de développement, le président de la Banque mondiale (BM), James D. Wolfensohn, s’est entendu avec plusieurs membres du gouvernement, Driss Jettou en tête. Cette entrevue a porté sur les réformes et les projets économiques réalisés au Maroc, ainsi que sur la contribution au processus de développement socio-économique entamé par le Royaume.
Marquée par la participation des ministres des Finances et de Développement de plusieurs pays et d’une centaine d’experts et de responsables d’agences et de banques multilatérales de développement, la table-ronde sur la gestion axée sur les résultats en matière de développement, est à sa deuxième édition.
La première s’est tenue en juin 2002 à Washington. Elle est organisée par la Banque mondiale et la Banque africaine pour le développement (BAD) en collaboration avec l’Organisation de la coopération et du développement économique (OCDE). Cette table-ronde internationale s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du consensus de Monterrey. Un processus qui sera concrétisé, nous l’espérons, par une augmentation conséquente de l’aide internationale qui puisse permettre d’appuyer les pays en développement dans leurs efforts visant à résorber la pauvreté, à combattre les pandémies et l’ignorance et à créer les conditions d’une croissance saine et forte.
«L’augmentation de l’aide internationale ne saurait se concevoir sans une réforme profonde des mécanismes et modalités de gestion des ressources nationales et internationales, de manière à en optimiser l’efficience», a estimé Driss Jettou. Ainsi, la volonté du Maroc d’adhérer pleinement à cette vision de réforme, à l’instar de la plupart des pays en développement, a été réitérée. Pour sa part, le président ougandais, M. Yoweri Kaguta Museveni, a passé en revue les contraintes et obstacles qui entravent le développement du Continent africain, en particulier la prolifération des maladies, l’aggravation de l’analphabétisme et le manque d’infrastructures de développement.
Pour surmonter ces obstacles, estime le président ougandais, les pays africains ont besoin de davantage d’aides et de soutien notamment en matière de promotion de la démocratie et des ressources humaines et de motivation du secteur privé, lequel est appelé à s’impliquer dans l’effort du développement.
Ces travaux ont aussi pris appui sur les rapports de synthèse relatifs aux examens par les pairs et les études comparatives concernant les évaluations conjointes par pays, les systèmes de gestion de l’aide, et l’utilisation des indicateurs axés sur les résultats qui seront élaborés en 2004.
Les résultats proposés portent sur l’analyse des approches suivies pour mesurer les effets produits sur le développement qui doit être effectué en liaison avec les donneurs multilatéraux, en particulier le système des Nations unies.
Ils soumettront un rapport sur les indicateurs de l’efficacité de l’aide recommandée. Aussi, l’examen des enseignements dégagés par les membres de l’application de stratégies de gestion axée sur les résultats et de l’utilisation de systèmes d’assurance-qualité, qui débouchera sur l’élaboration de documents de référence sur les bonnes pratiques. Enfin, l’analyse des liens entre les apports d’APD et les OMD.

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