Programme de développement des réseaux de transport d’électricité et d’électrification rural : Le dernier décaissement fixé au 30 juin 2026

Selon la BAD, le projet est en bonne voie d’atteindre son objectif de développement.

Electricité  : Ce projet, financé par la BAD et mis en œuvre par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), se veut une opération d’investissement dont l’objectif est d’améliorer la sécurité et l’efficacité de la fourniture d’énergie électrique dans un cadre de développement durable.

Une nouvelle date vient d’être accordée par la Banque africaine de développement (BAD) pour le dernier décaissement du programme de développement des réseaux de transport d’électricité et d’électrification rural. Cette nouvelle échéance est désormais fixée au 30 juin 2026 alors qu’elle était initialement fixée à fin 2024. Dans l’ensemble, l’exécution de ce projet est jugée satisfaisante.

C’est du moins ce que confirme la BAD dans un récent rapport portant sur l’état d’exécution et sur les résultats dudit dispositif. « Les notations relatives à l’atteinte des effets et des produits attendus sont toutes satisfaisantes. Le projet est en bonne voie d’atteindre son objectif de développement », peut-on retenir dans ce sens. En effet, ce projet, financé par la BAD et mis en œuvre par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), se veut une opération d’investissement dont l’objectif est d’améliorer la sécurité et l’efficacité de la fourniture d’énergie électrique dans un cadre de développement durable. En termes de bilan, 6 marchés de construction de lignes 225KV et 02 marchés de postes 400KV et 225 KV ont été signés dans le cadre de la composante transport d’électricité, soit 09 marchés sur le financement de la Banque.

«Au titre de cette composante, il ne reste plus que le marché relatif à la réalisation d’une ligne 225 KV Laawamar Oulad Haddou en double terne d’une longueur d’environ 32 km issue du poste de Laawamer, qui sera relancé à la suite du désistement du groupement adjudicataire», explique BAD dans son document. Et de noter que «les travaux de réseaux connaissent des retards en particulier les lots attribués à l’entreprise Larsen & Tourbo. L’ONEE exigera de l’entreprise un plan d’action et un calendrier qui permettent la réalisation des travaux dans les délais impartis».

En ce qui concerne la composante « programme d’électrification globale » (PERG), le taux de réalisation en termes de villages par rapport à la consistance initiale du projet est de 97 %. En s’appuyant sur l’état d’avancement des marchés notifiés dudit projet arrêté à fin mai, la BAD indique que 60 % des engagements conclus ont été achevés. De même, 15 % des engagements ont un taux de réalisation de plus de 64 %. La BAD observe également que 1 % des engagements ont un taux de réalisation de moins de 33 % au moment où 24 % des engagements sont nouvellement notifiés et les travaux sont en cours de démarrage.

D’un coût global de 352,33 millions d’euros, le programme de développement des réseaux de transport d’électricité et d’électrification rural contribuera à assurer l’accès généralisé à l’énergie électrique dans les zones rurales par l’électrification de 720 villages regroupant 16.250 foyers relevant de 248 communes territoriales dans 49 provinces. Cet objectif a été revu à la hausse avec une nouvelle cible de 1.136 villages à électrifier. Ce projet vise par ailleurs à accroître la capacité de transit du réseau national de transport d’électricité en vue d’améliorer la sécurité et l’efficacité de la fourniture d’énergie ainsi que la performance technique globale du système électrique national.
Il garantira également l’insertion de la production électrique additionnelle générée par les moyens de production de sources renouvelables (solaire et éolienne) en cours de développement et l’évacuation (transport) de cette énergie vers les centres ou zones de consommation comme il contribuera à augmenter la part des énergies propres dans le mix électrique national et à atténuer les effets de la production électrique sur le changement climatique.