La dynamique repérée au niveau du tissu associatif et coopératif constitue un véritable garant de la reproductibilité et de la durabilité des actions du projet.
Selon l’ADA, ce projet se positionne comme l’un des modèles réussis. Il s’agit de l’initiation d’une dynamique de développement de la zone cible.
Le Projet d’adaptation aux changements climatiques dans les zones oasiennes (PACCZO) porte ses fruits. Ce dispositif a eu des impacts et des retombées positifs sur la population bénéficiaire. C’est ce qui ressort de l’évaluation finale du projet et des témoignages des organisations professionnelles et des agriculteurs qui ont été recueillis lors d’un séminaire de clôture dudit projet tenu à Rabat lundi 13 novembre. Se référant au bilan dressé, 615 ménages ont été sécurisés en eau potable.
De même, il a été procédé à l’augmentation de la superficie irriguée de 585 hectares ainsi qu’à l’amélioration de la prise de conscience de la population et des acteurs des effets des changements climatiques. On note, par ailleurs, l’augmentation de la valeur ajoutée des cultures ainsi que la création d’un dynamisme économique et l’amélioration substantielle des conditions de vie de la population à travers les activités économiques, agricoles et non agricoles, notamment pour les jeunes et les femmes.
«Le PACCZO, à travers ses retombées positives à plusieurs niveaux, se positionne comme l’un des modèles réussis. Il s’agit de l’initiation d’une dynamique de développement de la zone du projet, qui ne cessera de s’amplifier et de s’accélérer et de se généraliser progressivement avec le temps. Cette dynamique repérée au niveau du tissu associatif et coopératif constitue un véritable garant de la reproductibilité et de la durabilité des actions du projet», apprend-on de l’Agence pour le développement agricole (ADA). Sous l’égide du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, l’ADA œuvre, en effet, depuis l’avènement de la stratégie Génération Green « 2020-2030 », dans différents chantiers stratégiques, notamment le développement de l’agriculture solidaire nouvelle génération et l’entrepreneuriat des jeunes, l’autonomisation de la femme rurale ainsi que la lutte contre les changements climatiques qui s’inscrivent également dans le cadre du projet PACCZO. Il est à souligner que le Projet d’adaptation aux changements climatiques dans les zones oasiennes est financé par le Fonds d’Adaptation (FA) à travers un don de 9,97 millions de dollars. Ce dispositif, lancé en 2015 dans la région Drâa-Tafilalet, a bénéficié à une population de 40.000 habitants et ce dans deux zones particulièrement vulnérables aux changements climatiques en l’occurence les bassins de Ghéris et Maider. Rappelons que ce projet a été exécuté par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) en tant qu’entité d’exécution et administrée par l’ADA en tant qu’entité nationale de mise en œuvre accréditée par le FA.
PACCZO porte sur l’intégration de la composante de l’adaptation aux changements climatiques dans le processus de mise en œuvre de toute intervention de développement dans les zones oasiennes. Il a pour objectif de renforcer la capacité d’adaptation des populations des zones oasiennes face aux impacts du changement climatique pour une meilleure gestion des ressources hydriques dans les zones oasiennes, la diversification des sources de revenus et l’amélioration de la résilience et les conditions de vie des populations vulnérables aux changements climatiques dans les zones cibles.













