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Qualité de la pastèque : La tutelle dément formellement les rumeurs

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Le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts réagit, encore une fois, aux fausses informations autour de la qualité de la pastèque.

Le département de l’agriculture dément catégoriquement les rumeurs qui circulent concernant la qualité de la pastèque mise sur le marché. « Les rumeurs partagées sur les réseaux sociaux au sujet de la nocivité de ce produit sont dangereuses, irresponsables et sans fondement et portent préjudice à la production de la culture de pastèque et aux agriculteurs », souligne le ministère dans un communiqué rendu public ce vendredi. Et d’ajouter que « les différentes analyses effectuées par l’ONSSA dans le cadre du plan de surveillance et de contrôle de la pastèque durant la campagne en cours ont révélé l’absence de contaminants dans ce fruit, en l’occurrence, les résidus des pesticides, des métaux lourds (plomb et cadmium) et des bactéries (salmonelles et coliformes) ». Se référant aux résultats des analyses, le département ministériel précise que ce fruit est parfaitement conforme aux normes de sécurité sanitaire des aliments.

Le département de l’agriculture dément, également, les allégations faisant état d’une baisse des exportations due à la qualité du produit. Il ressort qu’au 20 juin 2021, un volume de 218.000 tonnes de pastèques a été exporté au cours de cette campagne, soit pratiquement le même tonnage que la campagne précédente à la même date. « Ces exportations ont été destinées principalement aux pays de l’Union Européenne. Par ailleurs, le système européen de surveillance n’a signalé aucune non-conformité sur la pastèque marocaine exportée durant les 5 dernières années », peut-on lire dans ce sens.

Le ministère rappelle, par ailleurs, que l’ONSSA met en œuvre annuellement des plans de surveillance et de contrôle des fruits et légumes, y compris la pastèque. Ces dispositifs consistent notamment en la recherche de résidus de pesticides dans ces produits au niveau des exploitations agricoles, des marchés de gros, des grandes et moyennes surfaces et des stations de conditionnement. Concernant les semences importées, elles sont soumises à un contrôle technique et phytosanitaire systématique aux frontières pour s’assurer de leur conformité aux normes et aux spécifications en vigueur au niveau national avant d’autoriser leur admission pour leur commercialisation. « L’utilisation de variétés de semences génétiquement modifiées est interdite pour toutes les cultures au Maroc. En effet, pour chaque importation de semences, les opérateurs doivent disposer d’une autorisation préalable d’importation des semences délivrée par l’ONSSA, qui exige que les variétés de semences soient accompagnées par une attestation délivrée par l’obtenteur du pays d’origine, démontrant qu’elles ne sont pas génétiquement modifiées », souligne le ministère à ce propos. Et de conclure que « toutes les variétés végétales (y compris les semences) destinées à la commercialisation au niveau national sont préalablement inscrites au catalogue officiel national des variétés cultivables au Maroc après avoir rempli toutes les conditions nécessaires ».

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