Economie

Refonte du système de contrôle à l’importation des produits industriels: Elalamy veut rompre avec 25 ans de pagaille

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En procédant à la refonte du système de contrôle à l’importation des produits industriels, le département de My Hafid Elalamy met fin à l’anarchie ayant régné dans le secteur pendant un grand nombre d’années.

«Nous voulons un système de contrôle crédible, souple et efficace avec de l’éthique et l’équité. Certaines choses ne peuvent plus exister ! Après 25 ans de pagaille, place à 25 ans de sérieux !», avance, lundi soir à Rabat, le ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique en conduisant l’exemple des jouets chinois et des bonbonnes de gaz qui entrent au pays et tuent des marocains. «C’est inacceptable !», martèle-t-il davantage lors de la présentation de ladite refonte.

Les dessous du nouveau système

Par le biais de ce système, 85% des dossiers peuvent être traités en moins de 4 heures. Celui-ci permettra également, selon M. Elalamy, de réduire le déplacement des opérateurs à 85%. Les laboratoires ne sont pas en reste puisque la relation avec ceux-ci sera optimisée en révisant les tarifs des analyses entre autres. «Nous n’avons pas mis des coûts mirobolants dans ce sens», détaille le ministre en annonçant, par l’occasion, la mise en place d’une plate-forme de réclamation en ligne. Pour l’heure, le système est opérationnel dans les ports de Casablanca et Tanger pour être généralisé en juin.

Les soucis des autres intervenants

Outre les démarches entreprises, trois types de flux sont censés être fluidifiés davantage. Il s’agit, selon Jalal Benhayoun, DG de PortNet SA, de «la circulation physique, l’échange de l’information et du paiement». M. Benhayoun, qui donne l’exemple d’un conteneur susceptible de rester une semaine dans un port, caresse l’espoir de voir le système étendu au fret aérien. Pour sa part, Noureddine Lahmamssi, président de l’Association des transitaires agréés en douane au Maroc (ATADM), estime que ce projet de refonte demeure important. «Les procédures de contrôle étaient essoufflées et ne répondaient pas aux attentes des opérateurs», enchaîne M. Lahmamssi en proposant la création d’un comité mixte en charge dudit système.
Ceci étant, l’événement était marqué par la signature de la convention relative à l’échange des données informatisées sur le contrôle à l’importation des produits industriels entre la tutelle, l’administration des douanes et impôts indirects et la société anonyme Port Net ainsi que la convention de coopération pour la facilitation et l’amélioration de l’efficacité du processus de contrôle à l’importation entre la tutelle et l’ATADM.

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