Un nouveau don japonais pour le Maroc. Ce financement s’inscrit dans le cadre de la coopération financière non remboursable du Japon. Le montant débloqué sera destiné à la réalisation du projet d’amélioration de l’équipement de sécurité.
Ainsi, 31 millions de dirhams serviront à consolider les capacités matérielles du ministère de l’intérieur à travers la fourniture des équipements performants de sécurité et de contrôle.
C’est sur quoi porte l’accord de don signé lundi par Mohamed Hassad, ministre de l’intérieur, tuneo Kurokawa, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Maroc, et Koichi Shoji, représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Maroc. L’objectif étant de renforcer le régime de surveillance au niveau de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Ce projet vise à fournir, sur une durée de 21 mois, du matériel de sécurité et de contrôle des aéroports, contribuant ainsi à développer les capacités du Maroc en termes de sécurité.
Dans une déclaration relayée par la MAP, l’ambassadeur du Japon a mis en relief l’importance de la stabilité et la paix dans la croissance économique et la vie quotidienne des citoyens marocains. Notons que le Maroc est un partenaire privilégié de la l’Agence japonaise de coopération internationale. L’agence japonaise a participé depuis son installation au Royaume au financement de 34 projets pour un montant global de prêts de plus de 2,6 milliards de dollars. L’aide financière non remboursable s’élève pour sa part à 345 millions de dollars. Le partenariat Maroc –JICA porte, par ailleurs, sur la formation des compétences marocaines. A ce jour, 1.400 marocains ont bénéficié d’une formation au Japon. Ce nombre dépasse celui des volontaires japonais ayant séjourné dans le Royaume, atteignant aux dernières statistiques les 1.000 personnes. L’Agence japonaise de la coopération internationale a été créée en 1974 pour la mise en œuvre de l’aide publique au développement.
L’Agence est responsable de l’assistance technique japonaise. Elle se charge en outre de l’exécution des projets de l’aide financière non remboursable. L’Agence japonaise de la coopération internationale intervient pour l’amélioration des conditions de vie de base telles que l’eau, l’éducation et la santé. Les projets de la JICA portent également sur la protection de l’environnement, notamment la lutte contre la désertification et la réduction de la pauvreté à travers l’accroissement économique des secteurs de la pêche, de l’agriculture et des infrastructures.
(Avec Map)