Il a fallu attendre le 5 octobre pour émettre les premiers Sukuk.
Cet instrument tant attendu par les opérateurs de la finance participative a fait son entrée officielle dans la sphère financière dotant l’ensemble des acteurs d’un moyen alternatif pour la mobilisation de l’épargne et de placements. La première opération portant sur une émission de type Ijara a connu un grand succès traduisant ainsi la soif des opérateurs de ce type d’instruments financiers après près de deux années du démarrage effectif de la finance participative au Maroc. On parle d’un taux de sursouscription de 3,6 fois.
Cette émission souveraine constitue une référence en termes de structuration et de coût de levée de fonds. Les Sukuk, équivalent, «islamique» d’obligations viennent booster la finance participative dans la mesure où ils permettront aux opérateurs de gérer à l’avenir leur liquidité et de se refinancer auprès de la banque centrale.
Ces émissions doteront les banques participatives d’un financement conforme à la charia leur permettant de lever sur le marché les fonds nécessaires à leur développement.