L’état de surliquidité bancaire persiste toujours en ce début d’année 2002.Et s’accompagne par un faible dynamisme des échanges sur le marché interbancaire comme l’atteste les faibles volumes échangés depuis le début de l’année . Avec une moyenne quotidienne de 286 millions de DH contre un niveau moyen de 1,7MM DHs en décembre 2001. Cette sur-liquidité du système bancaire est corroborée par l’évolution disproportionnée des ressources et emplois des banques de la place au terme de l’année 2001. D’une part, les ressources bancaires ont augmenté de 12,6% sous l’impulsion d’une hausse de près de 31 MMDH des dépôts dont 12 MMDH ont été en faveur des dépôts à terme. D’autre part, les crédits à l’économie n’ont augmenté au titre de l’année 2001 que de 1% notamment sous la contraction des crédits à la consommation (-11%), et ce malgré le bon comportement des crédits immobiliers qui ont augmenté de près de 13%. Cependant,l’adjudication court terme du 05 février 2002 a connu une demande globale de près de 2,2 MMDH. Le Trésor a adjugé 307 MDH sur la maturité 52 semaines nouvellement émise, soit seulement 14% du montant global soumissionné.
Cette adjudication, dont le règlement s’effectuera le 11 février 2002, a marqué une baisse du taux 52 semaines de près de 4pbs à 4,55%. Ainsi Le Trésor marque ainsi sa volonté de se financer sur des maturités moyen et long terme lors de l’adjudication de la semaine prochaine et ce, notamment sur les maturités 2 et 5 ans. Ces maturités peuvent présenter des rendements assez attrayants eu égard à l’état de liquidité et des rendements pratiqués sur les maturités court terme.