RMA Watanya étend son périmètre africain. S’alignant à la nouvelle diplomatie économique, la RMA s’engage à raffermir l’échange économique et social Sud-Sud. L’ambition de consolider sa présence dans plus d’une dizaine de pays subsahariens, et ce en bâtissant un groupe d’assurance panafricain à l’horizon 2020. A la fin de la décennie, la RMA vise un niveau cumulé de primes de 400 à 500 millions de dollars ainsi que des parts de marché du top tiers de la région.
Pour atteindre ces finalités, la RMA adopte une stratégie continentale axée sur la création de valeur partagée, via le développement dans des pays clusters, et le lancement de compagnies en Greenfield afin de couvrir l’ensemble des zones géographiques ciblées. La compagnie capitalise dans ce sens sur ses atouts compétitifs, entre autres sa maîtrise des activités de bancassurance et son expertise dans le placement et la gestion d’actifs.
A cet effet, quatre marchés sont ciblés, à savoir ceux de la Confédération interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique Australe ainsi que le marché maghrébin. La dynamique de développement de la compagnie d’assurance est d’ores et déjà en marche. La RMA démarre l’aventure africaine à travers l’acquisition de 4 compagnies d’assurance dans trois pays clés de la CIMA. Ce choix se justifie par la taille de leur marché et le niveau de développement que connaît la région. «Ces compagnies Vie et Non vie viennent ainsi rejoindre le périmètre du groupe et permettront à RMA Watanya de déployer ses activités dans les onze autres pays de la zone CIMA.
La dynamique initiée avec discrétion et profondeur devrait désormais connaître une forte accélération», commente à cet égard la RMA. Et d’ajouter que «la compagnie favorise son ancrage par le biais de rapprochements stratégiques avec des opérateurs locaux, dans une proximité de valeurs entrepreneuriales et de bonne gouvernance, porteuses d’une même ambition en l’avenir du continent ». En ces termes, les partenariats conclus portent sur des apports mutuels et des transferts de savoir-faire commercial, technique et financier.
Ces alliances locales permettront en perspective de saisir les opportunités du développement socio-économique africain et de la mise à niveau réglementaire du secteur de l’assurance.