L’Institut national de recherche halieutique le confirme
Le stock méditerranéen marocain de sardines est exploité de manière soutenable et n’est en aucun cas menacé. C’est en ces termes que l’Institut national de recherche halieutique a répondu aux fausses informations relayées par quelques supports de presse laissant croire que la sardine marocaine est concernée par l’avis d’information publié récemment par le Conseil international pour l’exploitation de la mer (CIEM).
L’avis d’information du CIEM précise que selon son découpage des zones de pêche, le stock de la sardine des divisions «8.c» et «9.a» est en dessous de la limite de la biomasse. Contrairement à ce qui a été interprété par les médias, les divisions susmentionnées regroupent exclusivement la sardine de la côte ibérique au Portugal et du Golfe de Gascogne. Se référant au communiqué de l’Institut national de recherche halieutique, les conclusions des scientifiques convergent pour affirmer que la pêcherie pélagique au Maroc est gérée de manière durable grâce aux plans d’aménagement et différentes mesures prises dans le cadre de l’axe durabilité du Plan Halieutis. L’institut a par ailleurs mené, il y a 15 jours, des évaluations dont les résultats ont confirmé un niveau d’exploitation soutenable pour la sardine marocaine en Méditerranée. «Autrement dit, les pêcheurs marocains pêchent les quantités de sardines en adéquation avec les limites du potentiel du stock», conclut l’Institut dans son communiqué.